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Elle est rare, elle n’en est pas moins dangereuse. La fièvre méditerranéenne familiale, dites aussi la FMF, touche plusieurs milliers de Marocains. D’origine héréditaire, à hauteur de 80%, cette maladie est, en apparence seulement, une simple fièvre, mais qui peut durer jusqu’à 72 heures !
Au premier abord, la personne touchée par cette maladie peut penser à une indigestion, ou à une fatigue généralisée. Les symptômes vont des douleurs abdominales, aux douleurs thoraciques, en passant par de l’arthrite.
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Apparentée à une grippe passagère, les personnes atteintes ne pensent pas forcément à se rendre dans un centre spécialisé en génétique médicale, afin d’avoir recours à des analyses et d’évaluer les risques pour sa descendance. Ce problème ne se pose pas seulement au Maroc. Etant une maladie rare à travers le monde, elle n’est pas forcément mise au cœur des stratégies de développement sanitaire.
Un traitement absent et des prix exorbitants
Selon l’Alliance des maladies rares du Maroc (AMRM) et l’Association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS), la diversité de ce type de maladie rend, bien trop souvent, le diagnostic difficile. De surcroît, la quasi-absence des médicaments (près de 500 à travers le monde) et leur prix exorbitant, n’aident pas les personnes atteintes.
En absence de ces soins, les patients ont souvent recours à des traitements de déficits immunitaires primitifs. Pourtant, l’on pourrait croire que les laboratoires maghrébins prendraient cette occasion à bras-le-corps, puisque, comme son nom l’indique, la maladie touche essentiellement le pourtour méditerranéen. L’export des médicaments se ferait en toute aisance en direction du Moyen-Orient, de la Turquie, des pays maghrébins… Avec moins de patients touchés, les Kurdes, les Druzes, les Libanaises, les Italiennes, les Grecques… sont aussi victimes de cette fièvre familiale.
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De manière générale, selon les études, le mariage consanguin est un facteur de risque très important dans l’accroissement des maladies génétiques rares. Ce type d’union double les risques chez les enfants.
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