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Les projets approuvés hier par la Commission nationale des investissements (CNI) totalisent une enveloppe de 36,4 milliards de DH (MMDH). La CNI a donné son feu vert à quatre projets de convention et à un avenant à une convention. Parmi ces projets, deux initiatives d’envergure portées par le groupe OCP, intégrées dans le programme d’investissement vert du groupe, présenté en décembre 2022 devant le Souverain, se distinguent. Ces projets sont prévus pour générer plus de 14.500 emplois, comprenant 1.900 emplois directs et 12.600 emplois indirects.
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Des projets multisectoriels, dont cinq à «caractère stratégique»
Les secteurs clés concernés par ces projets sont la chimie/parachimie et les mines, représentant respectivement 60% et 38% du montant total approuvé. Les autres projets englobent les secteurs de l’automobile et de l’enseignement supérieur.
La chimie/parachimie se révèle être le principal pourvoyeur d’emplois parmi les projets approuvés, avec plus de 9.600 emplois directs et indirects, soit plus de 67% du total des emplois. Suivent les secteurs des mines avec 30% et de l’automobile avec 2,5%.
De plus, la CNI a accordé le «caractère stratégique» à cinq nouveaux projets dans les secteurs de la mobilité électrique et de la production d’équipements liés aux énergies renouvelables. Ces projets feront l’objet d’une étude approfondie par une commission technique spécialisée avant leur approbation finale par la CNI.
Lors de la réunion, le chef du gouvernement a souligné la priorité accordée par le gouvernement au soutien de l’investissement national et à la création d’opportunités d’emploi, mettant en avant l’engagement du gouvernement à soutenir l’investissement qui motive principalement les entreprises nationales.
Dans le même contexte, le gouvernement s’efforce d’orienter les investissements vers des secteurs prioritaires et des métiers d’avenir, de réduire les disparités entre les préfectures et provinces du Royaume en matière d’attraction de l’investissement, et de positionner le Maroc en tant que pôle continental et international pour les investissements directs étrangers.
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Rattraper la baisse significative des investissements directs étrangers (IDE)
Le flux net des investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a connu une baisse notable, chutant de 53,3% à plus de 10,15 MMDH à fin décembre 2023, selon l’Office des changes. Les recettes des IDE ont également enregistré une diminution de 17,8% à 32,5 MMDH, tandis que les dépenses ont augmenté de 25,6%, selon les derniers indicateurs mensuels des échanges extérieurs publiés par l’Office. Pour inverser la tendance, le ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, multiplie les roadshows à l’étranger. En déplacement récemment en Espagne, Mohcine Jazouli a souligné la transformation du Maroc en une puissance économique régionale lors d’une rencontre à Barcelone.
Le ministre a mis en lumière l’infrastructure de classe mondiale du pays, symbolisée par le port Tanger Med, et a souligné le positionnement dynamique du Maroc sur la scène économique, grâce à une main-d’œuvre jeune et qualifiée. Il a également souligné les avantages du Maroc en tant que hub régional et porte d’entrée majeure vers l’Afrique.
Le ministre a annoncé que le Maroc, avec plus de 50 accords de libre-échange, offre un accès à un marché de consommation de 2,5 milliards d’individus. Il a souligné le renforcement des industries traditionnelles et l’émergence de secteurs tels que l’automobile et l’aérospatiale. Jazouli a également affirmé la position de leader du Maroc en tant que producteur d’énergie renouvelable en Afrique.
Le Maroc s’est engagé dans une nouvelle phase de développement, mettant l’accent sur la promotion de l’investissement privé national et étranger pour favoriser une croissance de meilleure qualité et créer davantage d’opportunités d’emploi, a déclaré Jazouli. Il a souligné l’adoption récente d’une Charte de l’Investissement innovante pour améliorer le climat des affaires et soutenir les projets d’investissement.
Jazouli a noté que le Maroc, stratégiquement situé pour profiter de la réorganisation des chaînes de valeur mondiales, aspire à jouer un rôle majeur dans les efforts mondiaux de décarbonisation.
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Deux réunions de la CNI en 15 jours est un indicateur fort de la dynamique d’investissements qui s’accélère dans le Royaume. Mais attention, le gouvernement ne doit pas occulter l’objectif fixé par le roi Mohammed VI de 550 MMDH d’investissements privés entre 2022 et 2026. Pour ce faire, il faudrait encourager davantage les projets portés par les investisseurs marocains, mais aussi attirer les gros investissements des multinationales dans les différentes régions du Maroc.
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