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La Curva Sud répond au petit-fils de Mandela

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Lorsqu’il s’agit de la question du Sahara, les supporters rajaouis n’hésitent pas à monter au créneau !

«Petit Mandela, le seul territoire africain qui reste encore colonisé est Orania !», pouvait-on lire sur une banderole brandie par les Ultras Eagles, groupe de supporters du Raja de Casablanca, lors du match des Verts disputé mardi 17 janvier au stade Mohammed V contre le MC Oujda vaincu 2-1.

C’est à l’occasion de cette rencontre, que la Curva Sud a répondu au petit-fils de Mandela, Zwelivelile Mandela, surnommé Mandla, après ses propos contre l’intégrité et la souveraineté marocaines lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN, en Algérie.

Dans une partie de son discours, Zwelivelile Mandela, décrivait le «peuple du Sahara occidental» comme «dernière colonie en Afrique».

«Nous allons continuer à nous battre pour les causes africaines, notamment celle du peuple du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique», avait déclaré le Sud-Africain pro-polisario.

Par ailleurs, la CAF avait annoncé ouvrir une enquête pour établir dans quelle mesure les déclarations politiques et les événements de la cérémonie d’ouverture du CHAN violent les Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA.

Orania

Orania désigne une localité sud-africaine, habitée par une communauté à 100% blanche, où les noirs n’ont pas le droit d’accéder, ni d’y vivre.

La ville, fondée en 1991 par le gendre de l’ancien premier ministre Hendrik Verwoerd, idéologue du régime raciste, compte environ 2.500 Afrikaners (descendants de Français et Néerlandais arrivés au 17? siècle).

Les Afrikaners disent avoir rêvé et créé Orania pour disposer d’un endroit à eux. Sa reconnaissance par l’État s’appuie sur un article de la Constitution qui défend le droit à l’autodétermination.

«Nous sommes originaires d’Afrique, c’est pourquoi nous nous appelons Afrikaners. Nous voulons rester ici, nous voulons aussi conserver notre identité. Or, conserver son identité n’est pas une pulsion raciste. Nous voulions conserver notre identité contre l’impérialisme britannique aussi et ils sont encore plus blancs que nous. Beaucoup plus blancs», explique Wynand Boshoff, résident d’Orania, au média Africa news.

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