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En Chine, l’épidémie semble incontrôlable. Depuis la levée des restrictions sanitaires début décembre, une vague de Covid déferle sur le pays.
Le nombre de cas explose, les hôpitaux sont débordés, tandis que les médicaments anti-grippaux manquent dans les pharmacies. Le système de santé risque la saturation.
Impossible de savoir, précisément, combien d’habitants attrapent le Covid en Chine chaque jour. Le dépistage, souvent obligatoire, a été abandonné, rendant impossible le suivi de l’épidémie sur la base des cas positifs. Mais tout porte à croire que les infections explosent.
D’après un sondage publié le 15 décembre par la revue The Beijinger auprès de 3.000 expatriés à Pékin, relevé par Le Monde, plus de la moitié d’entre eux ont attrapé le Covid durant les deux dernières semaines. De nombreux habitants se contentent d’autotests, réalisés à la maison. Les ventes de kits de dépistage en pharmacie ont explosé, tout comme celles de médicaments contre la fièvre et le rhume et de remèdes traditionnels chinois.
Certains quartiers de différentes villes chinoises sont comme autoconfinés, les habitants restant chez eux car ils sont malades ou pour ne pas risquer de le devenir. «On a tous attrapé le virus au même moment, mais c’était souvent un petit rhume», témoigne auprès du Parisien un expatrié français habitant à Zhengzhou depuis cinq ans. Lui-même est en pleine convalescence… et se rend cet après-midi dans un bar d’expatriés pour voir la finale de Coupe du monde.
Énormément d’infections, et donc un afflux de patients à l’hôpital. Plusieurs photos et vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des files d’attente de plusieurs heures avant de pouvoir se faire soigner.
Les soignants n’échappent pas à cette vague épidémique. Un médecin basé à Pékin a raconté à l’agence Reuters que certains hôpitaux de la capitale avaient jusqu’à 80 % de leurs salariés infectés, mais que beaucoup d’entre eux devaient tout de même travailler en raison du manque de personnel. «Les personnes infectées ont été obligées de travailler dans les hôpitaux, ce qui crée un environnement favorable à la transmission (du virus)», a indiqué à la BBC Chen Xi, professeur chinois spécialisé dans les politiques de santé.
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