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Le ministère des Finances et la Banque africaine de développement ont mené une enquête sur le profil des travailleurs du secteur informel au Maroc, a indiqué le journal Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du jour et repris par le360.
Selon le quotidien, l’un des résultats marquants est le faible niveau d’éducation des entrepreneurs informels. Moins de 15% possèdent un diplôme universitaire ou de formation professionnelle, tandis que plus de 20% n’ont jamais été scolarisés. Environ 25% ont un niveau d’éducation primaire, et 40% ont atteint le niveau secondaire. Ce manque de formation a des répercussions directes sur leurs compétences, les rendant souvent actifs dans des secteurs à faible valeur ajoutée et avec une productivité limitée.
Lire aussi : Le secteur informel domine le marché de l’emploi marocain
L’enquête révèle également que le secteur informel emploie davantage de femmes et de jeunes. Les femmes, souvent engagées dans des activités à faible productivité, notamment au sein du foyer, sont particulièrement susceptibles de travailler dans l’informalité.
De plus, la probabilité de formalisation d’une entreprise augmente avec l’âge de l’entrepreneur : un propriétaire de 35 ans a 28% de chances supplémentaires d’avoir une entreprise formelle par rapport à un entrepreneur de 25 ans. Cela signifie que les jeunes et les femmes ont plus de difficultés à sortir de l’informalité.
La plupart des entrepreneurs identifient les réglementations et l’instabilité économique comme des obstacles à la formalisation. Près de la moitié d’entre eux considèrent l’impôt sur le revenu comme un frein. De plus, les complexités administratives et les charges sociales sont des contraintes importantes mentionnées par plus d’un tiers des répondants. L’informalité est donc particulièrement ancrée dans les zones rurales et dans le secteur commercial.
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