La bibliothèque nationale du Maroc et de France renforcent leur collaboration

Lundi, la bibliothèque nationale du Maroc (BNRM) et celle de France (BNF) ont signé un partenariat visant à renforcer leur coopération bilatérale. La convention a été signée à Rabat en marge de la 29e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) par Latifa Moftaqir, directrice par intérim de la BNRM, et Gilles Pécout, président de la BNF, en présence de Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et de Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc.

🇫🇷 🤝 🇲🇦 Signature d'un accord entre @laBnF et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, avec le soutien de @AmbaFranceMaroc.

Cet accord marque une étape importante dans la coopération culturelle 🇫🇷-🇲🇦 et porte sur la numérisation, la formation et le partage d'expertises. pic.twitter.com/2ZNqCwH05z

— La France au Maroc 🇫🇷🇪🇺 (@AmbaFranceMaroc) May 13, 2024

Renforcement des relations culturelles et scientifiques

Le document signé prévoit le développement de programmes de coopération, notamment en matière de digitalisation des collections documentaires, la mise en place d’actions de formation et d’échange d’expertise entre les personnels des deux bibliothèques, ainsi que l’organisation d’événements culturels et scientifiques conjoints. Il inclut aussi le partage de ressources documentaires et d’outils numériques.

À cette occasion, Latifa Moftaqir a indiqué que ce mémorandum d’entente s’inscrit dans le prolongement de la coopération entamée en 2004, et vise à ouvrir de nouveaux domaines de collaboration, tels que la numérisation, la gestion des bibliothèques et la formation. De son côté, Gilles Pécout a exprimé sa satisfaction quant à cet accord, mettant en avant la stature de la BNRM comme « une grande bibliothèque » sur le continent africain.

Pour sa part, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a salué cette initiative, la qualifiant d’un pas important vers une coopération culturelle renforcée.

Cet accord reflète donc une volonté partagée de promouvoir et de préserver le patrimoine culturel des deux pays. Il s’inscrit dans la continuité d’une relation étroite entre les deux institutions et vise à intensifier les échanges de bonnes pratiques sur les collections patrimoniales, la formation et la préparation d’événements futurs.