La Banque mondiale évoque le stress hydrique au Maroc

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Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, Jesko Hentschel, s’est attardé sur le stress hydrique au Maroc. Il a affirmé qu’il faut adopter des politiques complémentaires telles que celles décrites dans le Nouveau modèle de développement (NMD).

«Les événements récents ont montré que les solutions techniques ne suffisent plus à protéger l’économie contre les chocs climatiques. Ils soulignent la nécessité d’adopter des politiques complémentaires, telles que celles décrites dans le NMD. Celles-ci permettraient de tenir compte de la véritable valeur des ressources en eau, ainsi que d’encourager des usages plus efficients et plus raisonnés», dit-il. Son intervention a eu lieu lors de la table ronde dédiée à la présentation du Rapport de suivi de la situation économique au Maroc.

En outre, les réformes prévues par le NMD appellent à fixer le prix de ressources hydriques à une valeur idoine et à mettre au point des mécanismes efficaces d’allocation de l’eau. Par ailleurs, la Banque mondiale estime que la résilience est un élément indispensable à la croissance et à la stabilité économique du Maroc.