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Depuis le début de l’année 2024, la Banque africaine de développement (BAD) a injecté un nouveau souffle dans l’économie marocaine en initiant plusieurs projets d’envergure, pour un investissement global de 1,26 milliard d’euros, soit environ 12,89 milliards de DH. Cet engagement financier massif est décrit dans le communiqué de mi-année de la banque comme un témoignage de la dynamique de transformation que connaît le Maroc, sous l’égide du roi Mohammed VI.
Achraf Tarsim, le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, a précisé que ces fonds ont permis de lancer neuf projets stratégiques qui touchent plusieurs aspects vitaux de l’économie nationale : de la consolidation de la résilience face aux chocs externes à l’amélioration de la compétitivité territoriale, en passant par la modernisation des universités, la sécurisation de l’accès à l’eau potable, la valorisation des ressources forestières, l’intensification de la mobilité et la maximisation de l’avantage logistique du pays pour booster son commerce extérieur.
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Un nouveau système de garantie et une stratégie ambitieuse
Ces initiatives bénéficient également d’un nouveau système de garantie pour les établissements et entreprises publics, une première qui vise à catalyser les investissements publics. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie-pays de la Banque pour le Maroc 2024-2029, un plan ambitieux qui vise à soutenir une croissance économique forte, durable et inclusive.
Tarsim a également fait écho à l’importance de la collaboration avec Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances et gouverneure de la Banque pour le Maroc, qui a joué un rôle important dans la co-construction et la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie. Il a aussi mentionné son rôle déterminant dans l’accueil de l’Africa Investment Forum au Maroc, pivot pour des initiatives telles que le Fonds Mohammed VI et le gazoduc Maroc-Nigéria.
Le Maroc, membre fondateur et principal partenaire de la BAD parmi les 54 pays membres africains, continue d’être un modèle de développement, avec plus de 12 milliards d’euros investis dans près de 190 projets à ce jour. Ceux-ci couvrent des secteurs comme la santé, l’éducation, l’eau, l’énergie, l’agriculture et les infrastructures.
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