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Jeudi, le président kényan William Ruto a prêté serment pour un nouveau gouvernement, dans l’espoir de «libérer le potentiel» du Kenya. Après des semaines de manifestations violentes ayant causé environ 50 décès, Ruto a limogé presque tous ses ministres sauf Musalia Mudavadi, le chef de la diplomatie. Une semaine plus tard, il a annoncé la formation d’un gouvernement élargi, incluant quatre figures de l’opposition, pour renforcer l’unité nationale et mener une transformation «urgente et irréversible» du pays.
Lors de la cérémonie de prestation de serment, Ruto a affirmé que ce nouveau gouvernement, intégrant d’anciens rivaux politiques, visait à dépasser les divisions factionnelles et sectaires qui avaient freiné le potentiel du Kenya. Sur 20 ministres nommés, 19 ont été approuvés par le Parlement, tandis que la nomination de Stella Soi Langat au poste de ministre du Genre, de la Culture, des Arts et du Patrimoine a été rejetée. Parmi les ministres reconduits figurent Kithure Kindiki (Intérieur), Aden Barre Duale (Défense) et Roselinda Soipan Tuiya (Environnement).
La prestation de serment coïncide avec une nouvelle mobilisation des jeunes kényans, appelée «Nane Nane» (Huit Huit en swahili), prévue pour le 8 août. Ce mouvement est une prolongation de la contestation contre le Projet de loi de finances 2024, malgré son retrait par le président. La mobilisation, surtout active sur les réseaux sociaux, reflète la persistance de la génération Z dans sa lutte contre les réformes budgétaires et pour des changements significatifs.
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