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La rentrée politique risque d’être morose pour certains élus et présidents de commune. Ces derniers sont dans le collimateur de la justice pour prévarication et dilapidation de deniers publics, a rapporté Al Ahdath Al Maghribia, cité par le360.
À cet égard, le quotidien souligne que des plaintes administratives ont été formulées par des walis et gouverneurs à l’encontre de nombreux présidents de communes et élus. D’ailleurs, un comité central a été créé par le ministère de l’Intérieur pour instruire leurs dossiers respectifs. Une cascade de mises à l’écart, en attendant leur révocation par la justice administrative, a suivi.
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Dans sa livraison du jour, le journal présente la liste des concernés comme à Tanger-ville où le président de commune et trois de ses suppléants ont vu leurs fonctions gelées. Ceci, pour manquements en matière de cession et gestion de certains marchés publics.
Pareil à Taza où Abdelouahed Massoudi, également président de commune, sera suspendu à partir du 24 octobre prochain. Cette circonscription avait, en février dernier, fait l’objet d’une «descente» de l’Inspection générale de l’administration territoriale. Le concerné avait anticipé la mesure en présentant sa démission.
À Settat, le chaos règne dans les services de recouvrement des taxes communales, entraînant la suspension en août de Mustapha Tanoui, suspecté de mauvaise gestion des finances de la ville. Deux membres du Conseil communal ont également été suspendus.
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En plus de pratiques comptables douteuses, ils sont accusés d’entente tacite avec la société de gestion des déchets, qui continue d’opérer malgré l’expiration de son mandat en février. Le secteur du transport public est aussi en mauvais état, avec une flotte de bus vétuste.
Des accusations similaires pèsent sur Noureddine Benyoussef, président de la commune de Qsiba, ainsi que sur plusieurs membres des conseils communaux de la province de Nouaceur-Casablanca, notamment à Dar Bouazza et Oulad Azzouz, qui ont également été suspendus. À Berrechid, Abdellatif El Aroui, président de la commune d’Oulad Zidane, et deux adjoints ont subi des mesures similaires. Enfin, Anas Bouanani, président de la commune de Kénitra, et deux adjoints ont été relevés de leurs fonctions pour des malversations liées au secteur de l’urbanisme.
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