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JO Paris 2024 : quelles sont les chances de médailles marocaines ?

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Le Maroc se prépare activement pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, une occasion majeure pour le Royaume de briller sur la scène sportive internationale. Avec une délégation de 60 athlètes répartis dans 19 disciplines, le Comité national olympique marocain (CNOM) vise à faire des Jeux de Paris un événement mémorable pour le sport national. Mais bien que cette participation soit importante, elle ne constitue pas un record. Car la plus grande délégation marocaine remonte aux Jeux Olympiques de Londres 2012, où 72 athlètes avaient représenté le Maroc.

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La délégation marocaine qui s’apprête à prendre part aux Jeux Olympiques de Paris 2024 devra faire oublier le fiasco des JO de Tokyo. En 2020, le Maroc n’avait enregistré qu’une seule médaille, celle en or décrochée par Soufiane El Bakkali, sauvant ainsi l’honneur de toute une nation. Ce résultat avait placé le Royaume à la 63ᵉ place dans le classement des médailles. À Paris, les espoirs sont grands pour une performance améliorée.

Lire aussi : JO 2024 : la délégation marocaine comptera 60 athlètes à Paris 

Athlétisme : El Bakkali favori à sa succession

Le Maroc a toujours été une terre fertile pour l’athlétisme, produisant des talents de classe mondiale qui ont marqué l’histoire olympique. À Paris 2024, le Royaume espère réitérer ces succès passés grâce à une délégation de 13 athlètes. Parmi eux, Soufiane El Bakkali, spécialiste du 3.000 mètres steeple, est particulièrement attendu, lui qui est déjà champion olympique et médaillé d’or aux Championnats du monde d’athlétisme en 2019 à Doha. Ses performances constantes en font un sérieux prétendant à la médaille d’or lors de cette nouvelle édition.

À ses côtés, d’autres athlètes marocains sont prêts à se démarquer. Il s’agit de Mohamed Tindouft et El Mustapha Faid, également spécialistes du 3.000 mètres steeple. Dans les disciplines de fond, le Maroc mise sur des coureurs tels que Fatima Ezzahra Gardadi et Kaoutar Farkoussi pour le marathon, tandis qu’Othmane El Goumri et Zouhair Talbi espèrent briller sur les longues distances.

On cite aussi la présence de jeunes talents comme Anas Essayi (1.500m) et Assia Raziki (800m). Ce qui montre que le Maroc continue de cultiver de nouvelles générations d’athlètes capables de rivaliser au plus haut niveau. Avec une préparation rigoureuse et un soutien national fort, ces athlètes ont le potentiel de non seulement se qualifier pour les finales, mais aussi de ramener des médailles.

Lire aussi : Mondiaux d’athlétisme-Budapest : Soufiane El Bakkali conserve son titre sur 3.000m steeple

El Mardi : de championne du monde à médaillée olympique ?

Dans les sports de combat, la boxeuse Khadija El Mardi est l’un des grands espoirs pour le Maroc de décrocher une médaille aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Sacrée championne du monde des poids lourds en mars 2023 à New Delhi, El Mardi a prouvé qu’elle pouvait se mesurer aux meilleures boxeuses du monde. Avec ses compétences techniques impressionnantes, elle est bien positionnée pour conquérir une médaille olympique. Dans cette discipline, on retrouve aussi Widad Bertal (54 kg) et Yasmine Mouttaki (50 kg) qui renforceront la présence marocaine dans les compétitions de boxe.

En judo, le Maroc sera représenté par Soumiya Iraoui (-52 kg) et Abderrahmane Boushita (-66 kg), qui tenteront de représenter honorablement le pays. Les deux se sont qualifiés pour les Jeux de Paris après une préparation intensive en Espagne. Les chances d’obtenir une médaille olympique en judo sont minimes, étant donné l’historique de la participation marocaine dans cette discipline aux JO. Toutefois, avec une bonne stratégie et une concentration maximale, les deux athlètes pourraient surprendre leurs adversaires et atteindre les podiums.

Ramzi Boukhiam pour défier les vagues olympiques

Ramzi Boukhiam, figure emblématique du surf marocain, aborde, lui aussi, ces JO avec des atouts significatifs. À 30 ans, il apporte une riche expérience, étant le premier Marocain et premier arabe à participer aux JO de Tokyo 2020 et à se qualifier pour le championnat du monde de la WSL. Sa récente performance, en tant que vice-champion du monde aux World Surfing Games, atteste de son niveau de compétitivité et de son potentiel à exceller sur la scène olympique.

Sa préparation rigoureuse de Boukhiam, renforcée par sa participation aux circuits professionnels et ses victoires, fait de lui aujourd’hui un candidat sérieux pour une médaille à Paris. Il inspire déjà une nouvelle génération de surfeurs marocains, et son parcours olympique pourrait bien consolider son statut de pionnier du surf au Maroc.

Football : dépasser l’épopée de Munich 1972

En football, les chances de l’équipe nationale olympique sont prometteuses malgré un tirage au sort difficile, avec un groupe comprenant l’Argentine. C’est, en effet, une équipe redoutable ayant remporté la médaille d’or à Beijing 2008, l’Ukraine et l’Irak.

Entraînés par Tarik Sektioui, les Lionceaux de l’Atlas participent à leur huitième tournoi olympique, marquant un retour après une absence depuis Londres 2012. La qualification pour Paris 2024 a été, rappelons-le, obtenue grâce à une victoire historique à la CAN U23 2023.

Lire aussi : JO Paris 2024 : la liste de Tarik Sektioui dévoilée

D’ailleurs, la dernière fois que le Maroc a frôlé les quarts de finale. C’était à Athènes 2004, où les partenaires de Bouabid Bouden avaient terminé la phase de poules à la troisième place, à égalité de points avec le Costa Rica. Mais la meilleure performance historique de l’équipe olympique reste Munich 1972, où elle a atteint le deuxième tour. Ahmed Faras demeure, pour rappel, le meilleur buteur des Lions de l’Atlas aux JO avec trois réalisations.

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