Temps de lecture : 6 minutes
Temps de lecture : 6 minutes
Temps de lecture : 6 minutes
Comme tous les grands événements internationaux, les Jeux Olympiques 2024 s’annoncent sous haute sécurité. Si ces Jeux devraient être une vitrine de la France sur la scène mondiale, le défi de la sécurité s’avère immense pour préserver l’image du pays et assurer le bon déroulement de cette célébration sportive internationale.
Avec des millions de personnes attendues, des mesures de sécurité seront mises en œuvre pour assurer la sécurité de tous les participants. Cela inclut des zones d’accès restreint, des fermetures de ponts et des contrôles renforcés du personnel. Les autorités françaises ont élaboré une planification détaillée et une coordination étroite entre différentes agences de sécurité pour garantir que tous les aspects potentiels de la sécurité soient couverts.
En effet, la menace terroriste reste l’un des principaux problèmes de sécurité qui pèsent sur ces Jeux Olympiques de Paris. La France, qui n’est pas étrangère aux attaques terroristes, reste vigilante face aux menaces potentielles de groupes de Daech. Outre le terrorisme, le spectre des troubles civils plane aussi sur l’événement. L’histoire de la France en matière de grèves, de protestations et de manifestations représente un défi pour les organisateurs, qui doivent faire face à la possibilité de perturbations de la part de divers groupes de la société civile.
Lire aussi : Paris 2024 : la cérémonie d’ouverture des JO à la merci du temps
Les Français inquiets
À neuf jours de la cérémonie d’ouverture, la sécurité est au cœur des préoccupations des Français. Selon le dernier baromètre «Sécurité des Français» réalisé pour le quotidien Le Figaro, 68% des Français se disent préoccupés par la sécurité dans les lieux touristiques et les transports en commun. Cette inquiétude est palpable dans les autobus, le métro, les trains et même les autocars. En réponse à ces préoccupations, le nombre de patrouilles dans les transports en commun d’Île-de-France a triplé ces trois dernières semaines, passant de 100 à 300, avec une augmentation prévue jusqu’à 850 patrouilles le jour de la cérémonie d’ouverture.
Malgré ces mesures, la majorité des Français ne se sentent pas rassurés. Environ 65% d’entre eux hésitent à se rendre dans les fans zones, où l’on attend environ 50.000 personnes. Les craintes de la population concernent notamment les incidents potentiels à l’entrée des stades (58%) et à l’intérieur même des enceintes sportives (53%). Les préoccupations s’étendent également aux risques de pickpocketing (92%), de vols à la tire (88%), de vols de bagages dans les hôtels, et même de violences sexuelles (60%).
Cette inquiétude ne se limite pas aux sites olympiques. Près de la moitié des Français (48%) craignent que les festivals d’été et les sites touristiques en dehors de Paris soient également ciblés. Plus de 80% des sondés redoutent que les incidents liés à la sécurité nuisent à l’image de la France à l’international.
Des renforts étrangers
Pour assurer le bon déroulement des Jeux olympiques, plusieurs pays tendent la main à la France en envoyant leurs forces de sécurité. Les délégations étrangères viennent en renfort des 35.000 policiers, gendarmes et 18.000 militaires français déjà mobilisés, ayant été spécialement formés aux règles et procédures françaises pour garantir une intégration efficace.
Parmi eux, des policiers brésiliens, qataris et polonais, qui ne sont d’ailleurs qu’un exemple parmi d’autres pays sollicités par la France. «Plus de 80 pays nous apportent leur aide en envoyant des policiers, des gendarmes et des démineurs», a expliqué Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, sur Franceinfo. Ces États ont été sélectionnés pour leur expertise et leurs compétences techniques. Au total, 1.800 agents de sécurité étrangers seront mobilisés durant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Ces experts, qu’ils soient spécialisés dans la lutte anti-drones, le déminage ou la cavalerie, seront principalement déployés dans les gares, les aéroports et autour des 39 sites olympiques et de rencontres sportives. Le tout pour assurer une présence rassurante pour leurs compatriotes venus assister aux compétitions.
Toutefois, ces policiers étrangers n’auront pas les mêmes pouvoirs que leurs collègues français. Sans prérogatives judiciaires, ils ne pourront ni effectuer de contrôles d’identité ni procéder à des arrestations. Ils patrouilleront systématiquement en binôme avec des forces de sécurité françaises afin de garantir une coopération harmonieuse et efficace.
Lire aussi : JO Paris 2024 : quelles sont les chances de médailles marocaines ?
La France compte sur l’expérience marocaine
Le Maroc jouera aussi un rôle clé dans la sécurisation de ces JO sur le territoire français, ce qui témoigne de la confiance accordée à son expertise. «Sans nos amis marocains et l’excellence de la police judiciaire marocaine, la France serait plus en danger qu’elle ne l’est», avait déclaré Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, à l’issue de sa visite à Rabat en avril dernier.
Abdellatif Hammouchi, directeur général du pôle DGSN- DGST a également effectué une visite en France, en juin dernier, à l’invitation des autorités françaises en charge de la sécurité. Au cours de son séjour, le chef de la police marocaine a rencontré les responsables des principaux organes de sécurité français, y compris la police nationale, la sécurité intérieure et la sécurité extérieure. Ces rencontres ont permis de renforcer les liens et de discuter des mécanismes de coopération pour assurer conjointement la sécurité lors des Jeux.
Les discussions entre Hammouchi et les autorités françaises se sont concentrées sur le renforcement de la coopération bilatérale en matière de sécurité, en explorant des mécanismes visant à sécuriser des domaines d’intérêt commun. Et en reconnaissance de son engagement et de la coopération sécuritaire entre les deux pays, Abdellatif Hammouchi s’est vu décerner la Médaille d’Or d’Honneur de la Police Nationale Française. Un honneur exceptionnel témoignant de l’estime dans laquelle il est tenu.
Temps de lecture : 6 minutes
Les projets d’Israël pour Gaza entretiennent la flamme de résistance du HamasLe mouvement palestinien de résistance a publié vendredi un mémorandum, «Notre récit... Opération Déluge d’Al-Aqsa», où il explique ses moti… |
CAN 2023 : la qualification des Lions de l’Atlas reportée à mercrediQuatre jours après leur victoire écrasante face à la Tanzanie (3-0), les Lions de l’Atlas n’ont pas apporté plus de satisfactions sur le ter… |
Islamabad vs Téhéran : un ancien conflit qui refait surface au Proche-OrientCette semaine, alors que la guerre dans la bande de Gaza est à son 105ᵉ jour et que les attaques des rebelles houthis du Yémen contre des na… |
CAN 2023 : les Lions de l’Atlas visent la qualification face à la RD CongoAprès avoir démontré sa supériorité en battant la Tanzanie (3-0) lors de son premier match de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2023), la … |
CAN 2023 : le Maroc lance son rêve africainC’était l’entame idéale et les supporters marocains peuvent légitimement nourrir de grandes ambitions pour la suite de la Coupe d’Afrique de… |
Les armées du monde sur le pied de guerreComprendre la puissance militaire est une question complexe. Pour analyser ce domaine, Global Firepower, la principale autorité en matière d… |
Maroc-Tanzanie : point de départ d’un défi immenseLe Maroc, qui ouvre son bal ce mercredi en Côte d’Ivoire, cherche à renouer avec la gloire de son unique titre africain de 1976. Forts de le… |
À Davos, le gotha politique et économique mondial veut rebâtir la confianceLa réunion annuelle du Forum économique mondial a démarré, hier lundi 15 janvier à Davos pour cinq jours, dans un contexte de ralentissement… |