Secteur informel © DR
Plus que quelques jours pour accueillir l’année prochaine. La question de l’intégration de l’informel, laquelle se veut un des leviers fondamentaux pour réaliser une croissance durable et inclusive, devrait certainement occuper une place importante dans les débats en 2023.
Une nouvelle année qui promet, d’ores et déjà, d’être décisive pour le développement, aussi bien économique que social, au Maroc, en particulier avec les différents chantiers et réformes engagés par le Royaume dans la perspective d’améliorer les conditions de vie des citoyens.
D’ailleurs, le chantier de la généralisation de la protection sociale constitue, à travers son déploiement et ses mécanismes, une opportunité en or à saisir. Le but est, tout d’abord, de cerner l’informel, qui représente 30% du produit intérieur brut (PIB) d’après une étude de Bank Al-Maghrib publiée en 2021, et d’intégrer ce secteur progressivement dans le circuit formel.
Mode opératoire : généraliser l’accès aux services sociaux (soins, allocations familiales, retraite, etc) aux acteurs du secteur informel et mettre en place des mesures innovantes pour encourager et inciter ces acteurs à contribuer, à leur tour, à ce chantier d’envergure pour en assurer la durabilité.
Il s’agit de tout un cercle vertueux qui devrait contribuer à placer le Maroc dans une nouvelle ère de justice sociale, mais aussi à mieux valoriser l’économie nationale.
Lire aussi : La TVA, principale composante qui influence le secteur informel
Économie formelle VS Économie informelle
Sur le volet économique, il est bien évident que la sphère informelle pénalise celle formelle via plusieurs canaux, dont la concurrence déloyale qu’elle engendre, le sérieux manque à gagner en termes de recettes fiscales, la vulnérabilité des emplois, etc.
Des facteurs qui sont susceptibles de compromettre les efforts considérables déployés, notamment en matière de promotion de l’investissement et de l’emploi.
D’ailleurs, le lancement des programmes « Forsa » et « Awrach » est intervenu au bon moment pour relever le défi de taille qu’impose le fléau de l’informel et assurer à l’activité formelle l’environnement propice pour s’épanouir davantage à même de permettre l’amorce de la relance économique.
À la date d’aujourd’hui, « Awrach », qui vise à soutenir les personnes ayant perdu leur travail à cause de la Covid-19 et celles en difficulté d’accéder au marché du travail, a atteint 90% des objectifs fixés durant cette année.
C’est ce qu’avait affirmé le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, faisant état de plus de 90.000 bénéficiaires de ce programme, dont 69% ne disposant d’aucune formation ou diplôme.
Et c’est encore mieux pour « Forsa » qui a porté sur l’accompagnement et le financement de 10.000 porteurs de projets en 2022. Il inclut tous les secteurs économiques et respecte les principes d’équité régionale et de genre.
En effet, cet ambitieux programme a dépassé 100% de son objectif initial, comme l’avait bien annoncé, en novembre dernier, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire.
Une performance due, selon le ministère, à la tenue de plus de 400 commissions de financement régionales, réparties sur l’ensemble du territoire national, entre les mois d’août et d’octobre.
Lire aussi : Secteur informel : le casse-tête du gouvernement
Statut « Auto-entrepreneur » : un autre atout économique majeur face à l’informel
Si ces programmes ont porté efficacement et rapidement leur fruit, le statut « Auto-entrepreneur » n’est pas de reste.
Ce statut constitue un puissant outil économique pour promouvoir la conversion vers le secteur formel, et ce, grâce aux multiples avantages qu’il offre. On en cite la couverture sociale et médicale, une fiscalité simplifiée en matière d’impôt sur le revenu, la possibilité d’établir les factures aux clients et la possibilité à l’auto-entrepreneur de domicilier l’activité dans sa résidence ou dans les locaux exploités en commun par plusieurs entreprises. S’y ajoute la dématérialisation de l’inscription et du paiement de l’impôt et des cotisations.
Une chose est sûre, est que l’intégration de l’informel s’impose plus que jamais, au regard de l’actuel contexte caractérisé, entre autres, par une tentative de relance économique sur laquelle, il est nécessaire de capitaliser en 2023, bien qu’elle soit accompagnée par des tensions inflationnistes.
Crypto-monnaies : Nadia Fettah plaide pour une régulation
Économie - Les crypto-monnaies pourraient devenir un levier essentiel pour renforcer l’inclusion financière au Maroc, a affirmé Nadia Fettah, lors de l'AFIS 2024.
Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024RAM : reprise des vols directs entre Casablanca et Sao Paulo
Économie - Après cinq ans d’interruption, Royal Air Maroc (RAM) a repris ses vols directs entre Casablanca et Sao Paulo.
Ilyasse Rhamir - 9 décembre 2024Casablanca accueille l’Africa Financial Summit 2024
Économie - Casablanca accueille depuis ce lundi les travaux de l'Africa Financial Summit, un événement phare du secteur financier africain.
Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024Agadir-Dakar : la voie maritime au service du commerce
Économie - Une voie maritime inédite entre Agadir et Dakar s’apprête à révolutionner le transport de marchandises vers l’Afrique subsaharienne.
Ilyasse Rhamir - 9 décembre 2024Nadia Fettah présente une vision ambitieuse pour la finance en Afrique
Économie - À l’occasion du AFIS 2024 tenu à Casablanca, Nadia Fettah a esquissé une feuille de route pour faire de la finance un levier de développement durable en Afrique.
Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024Un record historique pour le tourisme marocain
Économie - Le Maroc célèbre une année exceptionnelle pour son tourisme, avec un record de 15,9 millions d’arrivées enregistrées entre janvier et novembre 2024.
Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024Karim Zidane mobilise les acteurs pour dynamiser l’économie de Fès-Meknès
Économie - Le ministre chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des Politiques Publiques, Karim Zidane, a pris part au quatrième édition du forum economique Fès-Meknès.
Mbaye Gueye - 8 décembre 2024La dette extérieure du Maroc a doublé en 10 ans
Économie - La dette extérieur (69 Mds $) dollars équivaut à 50% du revenu national brut (RNB) et représente près de 110% des revenus de l’export.
Mbaye Gueye - 7 décembre 2024Conseil de la concurrence : soupçons d’entente sur les prix dans le secteur de la sardine
Économie - Le Conseil de la concurrence lance une enquête sur les soupçons d'entente sur les prix dans le secteur de l'approvisionnement en sardine, visant à protéger les consommateurs et à maintenir l'intégrité du marché.
Chaima Aberni - 30 avril 2024Fiscalité : ce qui vous attend en 2024
Rédaction LeBrief - 8 décembre 2023Samsung dévoile le nec plus ulta des télévisieurs
J.R.Y - 29 janvier 2021Emploi : la crise coûte cher
J.R.Y - 7 avril 2020Le petit commerçant domine 80% du marché national du commerce de proximité (Ryad Mezzour)
Économie - Ryad Mezzour; a indiqué que le petit commerçant domine 80% des parts de marché national du commerce de proximité.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024La dette extérieure du Maroc a doublé en 10 ans
Économie - La dette extérieur (69 Mds $) dollars équivaut à 50% du revenu national brut (RNB) et représente près de 110% des revenus de l’export.
Mbaye Gueye - 7 décembre 2024Agadir-Dakar : la voie maritime au service du commerce
Économie - Une voie maritime inédite entre Agadir et Dakar s’apprête à révolutionner le transport de marchandises vers l’Afrique subsaharienne.
Ilyasse Rhamir - 9 décembre 2024