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Inscription du Malhoun au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

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Le Malhoun, un art poético-musical marocain ancien et emblématique, vient de recevoir une reconnaissance internationale majeure. Lors de la 18e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, tenue à Gaborone, au Botswana, le Malhoun a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Une distinction qui marque une étape significative dans la préservation et la valorisation du patrimoine culturel marocain.

Cette inscription à l’UNESCO est le résultat des efforts considérables déployés par le Maroc pour la préservation et la conservation de son patrimoine culturel. À cette occasion, Samira Malizi, secrétaire générale du département de la Culture, a exprimé sa gratitude envers le comité d’évaluation, les membres du Comité intergouvernemental, ainsi que le secrétariat de la Convention de 2003 pour cette reconnaissance prestigieuse.

L’histoire du Malhoun

Le Malhoun, originaire de Tafilalet dans le sud-est du Royaume, est une forme d’expression qui combine la poésie avec la musique. Historiquement, cet art a pris naissance au sein des zaouïas (confréries religieuses) de la région avant de se propager vers les grandes villes. Il était principalement pratiqué et interprété au sein des corporations d’artisans dans les villes anciennes.

Aujourd’hui, le Malhoun est reconnu comme un symbole fondamental du patrimoine culturel marocain, reflétant la richesse artistique et l’identité culturelle ancienne du pays.

 

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