Inondations dans le Sud-Est : lancement de marchés pour 71 tronçons routiers et 69 ouvrages d’art

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Le ministre de l’Équipement et de l’Eau a annoncé que le lancement de marchés concernant 71 tronçons routiers et 69 ouvrages d’art, dans le cadre du programme de réhabilitation des zones sinistrées par les inondations dans le Sud-Est.

Nizar Baraka intervenait à la Chambre des représentants sur «les mesures prises pour gérer les effets des inondations sur les infrastructures dans le Sud-Est du Royaume». Ce dernier a indiqué que d’autres marchés sont en cours de réalisation, dont les études doivent débuter en 2025 pour achever ce programme.

Le ministre a précisé de 141 tronçons routiers et ouvrages d’art ont été ouverts dans les provinces affectées par les inondations, grâce aux hautes instructions du roi Mohammed VI. En septembre, les zones du Sud-Est ont enregistré des précipitations exceptionnelles, atteignant entre 50 et 250 millimètres, dépassant parfois la moyenne annuelle. Par exemple, Taroudant a reçu 92 millimètres en une journée, contre une moyenne annuelle de 59 millimètres. À Tazarine, 70 millimètres ont été mesurés, soit l’équivalent de sept mois de pluie en une seule journée.

Un stock d’approvisionnement en eau potable de deux ans

Ces pluies ont provoqué des débits records, dépassant les crues historiques, avec des mesures allant jusqu’à 3.238 mètres cubes par seconde à Tazarine. En dépit des mesures préventives prises en collaboration avec les services météorologiques et les autorités locales, les inondations ont causé la fermeture de 141 points de passage, 53 sections de routes nationales, 38 régionales et 50 provinciales, ainsi que des dommages à 69 ouvrages d’art, dont quatre ponts à Tata, Midelt, Figuig et Jerada.

Cependant, ces précipitations ont également eu un impact positif sur les barrages des zones touchées, qui ont accumulé 780 millions de mètres cubes d’eau, ce qui garantit un approvisionnement en eau potable suffisant pour plus de deux ans. Ce bilan souligne à la fois les défis engendrés par les inondations et les bénéfices en matière de gestion de l’eau.