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La question remonte à l’Antiquité : inné ou acquis ? Au départ philosophique, la discussion a pris une tournure nettement plus technique. Depuis un siècle, études de jumeaux et d’adoption tentent de cerner la part d’influences génétiques et environnementales. Aujourd’hui, c’est un acronyme, GWAS (pour « genome-wide association study »), ainsi qu’un concept semblant sortir de Bienvenue à Gattaca, les scores polygéniques, qui suscitent de vives oppositions au sein même de la communauté scientifique. Biologistes, psychologues ou statisticiens divergent sur ces méthodes en vogue, fruits de la démocratisation du séquençage du génome.
L’idée est d’associer des centaines de marqueurs génétiques à des traits humains, que ce soient la taille, des maladies, ou des caractéristiques plus sensibles sur le plan politique, telles la réussite scolaire et l’intelligence. Pour leurs détracteurs, on ne peut séparer gènes et environnement, en interaction permanente. Selon leurs défenseurs, les GWAS sont un outil prometteur pour une médecine plus personnalisée et préventive, tout en confirmant l’importance de l’influence génétique au même titre que les facteurs socio-économiques.
Les gènes influencent-ils notre intelligence, comme ils le font pour de nombreuses maladies ? C’est en tout cas l’avis de certains scientifiques pour qui la génétique, ce qu’on appelle l’inné, déterminerait notre place dans la société plus que notre environnement, c’est-à-dire l’acquis. Une théorie qui pourrait avoir des conséquences sur les politiques publiques…
Dans cet épisode, Stéphanie Benz, cheffe du service Sciences de L’Express, et Thomas Mahler, directeur adjoint en charge de la rubrique Idées, détaillent ce débat qui agite les généticiens.
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