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C’est officiel. Le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et le Salaire minimum agricole garanti (SMAG) ont augmenté. Cette hausse, à effet immédiat, est de 5% pour le SMIG dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales et de 10% pour le SMAG.
Ce jeudi, Aziz Akhannouch, chef de l’exécutif, s’est exprimé lors de l’ouverture de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement. Il a précisé que cette revalorisation du SMIG et du SMAG rentre dans le cadre d’un ensemble de mesures annoncées par son gouvernement. L’objectif est donc d’améliorer les revenus des citoyens, tout en s’alignant sur les engagements actés dans l’accord social.
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Quelles sont les nouvelles améliorations ?
Pour le secteur public, le SMIG passera à 3.500 DH nets par mois. L’échelle sept pour les fonctionnaires appartenant aux instances des adjoints techniques et adjoints administratifs sera supprimée.
Concernant le secteur privé, le SMIG pour les professions libérales et les secteurs de l’industrie et du commerce augmente de 5% à partir de septembre. En septembre 2023, une autre augmentation de 5% sera appliquée pour atteindre les 10% promis par le gouvernement.
Le SMAG a également connu une hausse de 10% à partir du mois courant. Le salaire minimum légal pour une journée de travail dans le secteur agricole sera de 84,37 DH au lieu de 76,70 DH. Puis de 88,58 DH au lieu de 84,37 DH à partir de septembre 2023
Le gouvernement s’engage de plus à revoir les conditions pour bénéficier de la pension de vieillesse, passant de 3.240 à 1.320 jours. Aussi, les assurés ayant atteint l’âge légal de la retraite et qui disposent de moins de 1.320 jours de cotisations pourront récupérer leur part de cotisation et celle de leur employeur.
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La revalorisation du salaire minimum est-elle suffisante ?
Le gouvernement a tenu sa parole et a revalorisé les SMIG et SMAG. Interviewé par LeBrief, Saïd Lamani, consultant en droit du travail, explique que «cette augmentation est positive. C’est une bonne initiative prise par le gouvernement. Mais elle n’est pas suffisante comparée au niveau de vie actuel».
Ces dernières années, la situation économique à l’échelle internationale, comme au Maroc, a mis à mal les Marocains. «Le SMIG actuel, même après son augmentation, n’est pas suffisant pour combler tous les besoins des ménages. Pour qu’il soit suffisant, il faut que le gouvernement mette en place des compensations, notamment des aides de logement, transport, santé, etc», dit-il.
Cependant, «même si elle cette augmentation est faible, elle représente une bonne nouvelle pour les catégories sociales les plus démunies. Si le budget de l’État ne permet pas d’élever d’une somme importante le SMIG, il faut faire l’effort pour améliorer l’accès aux services essentiels pour le citoyen», rappelle Saïd Lamani.
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