Indice de confiance des ménages : légère amélioration au T1-2024

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Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) vient de publier une note de conjoncture indiquant une légère amélioration de l’Indice de confiance des ménages (ICM), qui s’est établi à 45,3 points au premier trimestre de 2024, en hausse par rapport aux 44,3 points du trimestre précédent.

Selon le HCP, même si une amélioration marginale est enregistrée, le sentiment général reste teinté de prudence. En effet, 82,5% des ménages ont perçu une dégradation de leur niveau de vie au cours de l’année écoulée, et seulement 4,4% ont noté une amélioration. Ce pessimisme est également reflété dans leurs attentes pour l’avenir, avec 56,9% des ménages anticipant une détérioration de leur situation dans les 12 mois à venir.

Préoccupations autour du chômage et de la situation financière

Le chômage reste une préoccupation majeure, avec 83,6% des ménages prévoyant une augmentation du taux de chômage au cours des 12 prochains mois. Cette appréhension est couplée à une réticence à engager des dépenses importantes. 80,7% des ménages jugent d’ailleurs que le moment n’est pas opportun pour acheter des biens durables.

Sur le plan financier, bien que plus de la moitié des ménages indiquent que leurs revenus couvrent leurs dépenses, 42,3% se voient contraints de s’endetter ou de puiser dans leurs économies pour subvenir à leurs besoins. Les perspectives ne sont guère plus optimistes, avec une majorité qui voit sa situation financière se dégrader plutôt que s’améliorer.

Par ailleurs, l’enquête révèle aussi une perception toujours pessimiste parmi les ménages concernant leur capacité à épargner et l’évolution des prix des produits alimentaires au premier trimestre de 2024. Seulement 9,3% des ménages s’attendent à pouvoir épargner dans les 12 prochains mois, avec un solde d’opinion en baisse à -81,4 points, indiquant une détérioration par rapport aux périodes précédentes. En outre, une majorité écrasante (96,9%) a observé une hausse des prix des produits alimentaires, bien que l’anticipation d’une augmentation future soit légèrement moins alarmante par rapport aux trimestres précédents.