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Le Premier ministre indien Narendra Modi est contraint de former un gouvernement de coalition pour son troisième mandat après une victoire législative qui ne lui a pas permis de conserver la majorité absolue au Parlement. Le Bharatiya Janata Party (BJP) a perdu la large majorité dont il bénéficiait lors de ses deux premiers mandats. Le parti nationaliste hindou au pouvoir n’a obtenu que 240 sièges, soit 32 de moins que la majorité absolue et bien en dessous des 303 sièges remportés en 2019. Le principal parti d’opposition, le Congrès, a presque doublé son nombre de sièges, passant de 52 en 2019 à 99.
Malgré l’absence de raz de marée en sa faveur, Modi, âgé de 73 ans, a célébré sa victoire et assuré que ce troisième mandat serait celui des grandes décisions, promettant un nouveau chapitre de développement pour l’Inde. Cependant, la formation d’une coalition signifie que le BJP devra désormais chercher des consensus pour faire passer ses lois au Parlement, rendant le gouvernement plus vulnérable aux influences et pressions de ses partenaires de coalition.
Une gestion remise en cause
Le chef de file de l’opposition a affirmé que les résultats indiquaient un rejet de Modi par les électeurs. Les analystes et sondages de sortie des urnes avaient prédit une victoire écrasante pour Modi, qui est critiqué par ses détracteurs pour sa gestion de la justice et ses atteintes aux droits des minorités religieuses, notamment les musulmans. Modi a été réélu dans sa circonscription de Varanasi, mais avec une marge plus faible qu’en 2019.
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La dépendance du BJP vis-à-vis de ses alliés de coalition sera une source d’inquiétude constante, selon le Times of India. Modi devra désormais collaborer étroitement avec ses partenaires, qui pourraient se retirer à tout moment. Les festivités avaient commencé tôt au siège du BJP, et le Congrès célébrait également ses gains. Rajeev Shukla, député du Congrès, a qualifié les résultats de défaite morale pour le BJP, malgré sa puissante machine de campagne. La minorité musulmane a exprimé ses préoccupations quant à l’avenir de la Constitution laïque de l’Inde.
Le scrutin, qui s’est déroulé en sept phases sur six semaines, a vu la participation de 642 millions d’Indiens sur 968 millions d’électeurs inscrits, avec un taux de participation de 66,3%, en légère baisse par rapport à 2019, attribuée en partie à des vagues de chaleur dans le nord de l’Inde. La réaction des marchés financiers indiens a été négative, avec une baisse en raison des résultats moins bons qu’espérés pour le BJP. Des félicitations pour la victoire de Modi sont venues de dirigeants mondiaux, soulignant l’importance de l’Inde sur la scène internationale.
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