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L’été est loin d’être terminé et le feu ne cesse de se propager dans les provinces du Nord. Plusieurs villes et villages, ainsi que leurs habitants, sont menacés par l’expansion des flammes. À Larache, la situation est encore plus inquiétante. Malgré les interventions des autorités compétentes, de nouveaux feux continuent de se déclarer dans la province. Depuis lundi dernier, les incendies ravagent la forêt de Bouhachem Jbel El Alem, relevant des communes de Tazourt et Beni Aârouss, la forêt Menzla dans la commune de Sahel, ainsi la zone à proximité du douar Rmel dans la commune de Zaâroura.
Le temps caniculaire a, certainement, accentué la progression des flammes. Celles-ci ont même touché la Ceinture verte de Rabat, avant d’être rapidement maîtrisées. Les villes de Taza, Ouezzane, Chefchaouen et Tétouan n’ont pas été épargnées par ces feux.
À l’étranger, notamment en Europe, l’Espagne a enregistré un pic de température, qui a couté la vie à 500 personnes. Un deuil national a été décrété, alors qu’une alerte internationale sur les risques que présente le changement climatique a été lancée.
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Les efforts se poursuivent et les dégâts s’aggravent
Au Maroc, les équipes d’intervention se sont focalisées, d’abord, sur la sécurité des habitants des douars limitrophes aux foyers de feux. Les membres de la Protection civile, de la Gendarmerie royale, des Forces auxiliaires, des services des eaux et des forêts et des autorités locales, ont ainsi été mobilisés pour contenir les flammes. De plus, des éléments de l’Entraide nationale ainsi que des volontaires de la population locale se sont rendus sur place pour prêter main-forte.
Deux femmes sont malheureusement décédées à cause des flammes dans les provinces de Larache. Ces décès portent à quatre le nombre total de personnes qui sont mortes à cause des feux dans le Nord du Royaume depuis le début du mois de juillet. Les autorités de Larache ont indiqué qu’elles «n’ont pas voulu répondre aux appels des autorités locales à évacuer les habitations menacées par les feux». Toutefois, 712 familles, issues de 13 douars différents, ont été évacuées de leurs domiciles à titre préventif.
Pour circonscrire le feu, les équipes d’intervention ont été dépêchées rapidement et en masse pour éviter le pire. Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêt, a évoqué le recours à cinq avions-Canadair des Forces armées royales, des hélicoptères de la Gendarmerie royale, huit avions Turbo-Trash, ainsi que des drones de l’Agence nationale des eaux et forêts. Ces drones, utilisés pour la première fois, ont permis de surveiller les foyers d’incendie. Sur la base des images infrarouges collectées, les autorités identifient les zones les plus à risques pour organiser les interventions aériennes et terrestres.
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Le monde va mal
Cette année, le changement climatique a accentué les risques et les problèmes environnementaux. La température élevée au Maroc et dans d’autres pays a causé plusieurs dégâts.
D’ailleurs, ce 28 juillet marque le jour où l’humanité a épuisé tout ce que les écosystèmes peuvent générer en un an. À partir de cette date, le monde vivra sous «crédit écologique» pendant les 156 jours restants de cette année.
L’organisation américaine Global Footprint Network a publié ces résultats afin d’interpeller le monde quant aux dangers et menaces des changements climatiques, causés par l’Homme.
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