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Le ministère de l’Équipement et de l’Eau, en collaboration avec la Banque Mondiale, a lancé à Rabat un atelier dédié à une étude de préfaisabilité pour la production et l’exportation de carburants à zéro carbone depuis les ports marocains. Cet atelier vise à évaluer les possibilités spatiales, techniques et économiques pour la production d’énergies vertes destinées à l’exportation ainsi qu’à l’approvisionnement en carburant vert des navires dans les ports nationaux, avec une attention particulière sur les ports de Mohammedia, Jorf Lasfar, Tanger Med et Tan-Tan.
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Stratégie nationale pour la décarbonation du transport maritime
Lors de cet événement, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, a souligné le potentiel du secteur portuaire dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la transition vers des alternatives de carburants plus propres. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du Royaume pour respecter les conventions internationales en matière de climat et témoigne de sa position stratégique avec deux façades maritimes s’étendant sur 3.500 km.
Le ministre a également annoncé une nouvelle vision stratégique pour le secteur portuaire, axée sur cinq piliers : l’efficacité hydrique et énergétique, la décarbonation, la résilience au changement climatique, la protection de l’environnement portuaire et marin, ainsi que la mobilité durable.
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Le Maroc, futur hub de carburants durables
Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique, a mis en lumière l’importance de cette étude, qui définira les potentiels et les scénarios pour la production et l’exportation d’hydrogène vert et de carburants à zéro carbone. Il a insisté sur la stratégie ambitieuse et la feuille de route du Maroc pour la transformation énergétique, en s’appuyant sur des atouts tels que sa situation géographique stratégique, des infrastructures portuaires et logistiques avancées, ainsi que des installations importantes de production d’énergies renouvelables.
Cette approche positionne le pays en tant que leader potentiel dans la production et l’exportation de carburants durables, selon Abdeljalil. Il a également souligné la nécessité de s’éloigner de la dépendance aux combustibles fossiles dans le secteur du transport, compte tenu de leurs émissions élevées de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.
De son côté, Jesko Hentschel, directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, a relevé le rôle du transport maritime dans les émissions mondiales de GES, environ 3%. Il a mentionné que l’Organisation Maritime Internationale développe des politiques pour encourager l’adoption de nouveaux carburants sans émissions de GES, créant ainsi des opportunités commerciales et d’investissement, en particulier pour le Maroc.
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