Mohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports © DR
Mohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports, a annoncé que les enseignants peuvent désormais effectuer des heures supplémentaires les établissements d’enseignement privé. Cette décision a été rendue publique à travers un circulaire.
Selon la note, adressée aux différents responsables administratifs : central, régional et provincial, les enseignants qui souhaitent dispenser des cours doivent recevoir une autorisation provisoire à la fin du mois de juin, suivie d’une autorisation définitive avant la fin du mois de septembre de chaque année scolaire.
Le circulaire détaille qu’un enseignant peut effectuer des heures supplémentaires dans plusieurs établissements d’enseignement privé, dans la limite du volume hebdomadaire autorisé. En outre, le document mentionne la possibilité d’autoriser les enseignants à effectuer des heures supplémentaires dans des établissements privés relevant d’une autre direction provinciale, mais appartenant à la même Académie régionale d’éducation et de formation.
Lire aussi : Lancement de la campagne nationale de lutte contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement
Cependant, une dérogation a été accordée aux professeurs agrégés en éducation et formation, travaillant dans les classes préparatoires aux grandes écoles et instituts supérieurs ou dans les sections de préparation au diplôme de technicien supérieur, de dispenser des cours dans les établissements privés situés en dehors de leur Académie régionale, sous réserve de l’avis des services centraux chargés de superviser ces sections.
Le ministère estime qu’à titre exceptionnel et en cas de nécessité, les enseignants du secondaire et les professeurs agrégés en éducation et formation, travaillant dans le secondaire, peuvent être autorisés à effectuer des heures supplémentaires dans les classes préparatoires aux grandes écoles et instituts supérieurs ou dans les sections privées de préparation au diplôme de technicien supérieur. Cette autorisation reste subordonnée à l’avis des services centraux compétents pour ces sections.
Lire aussi : Parution de l’ouvrage « Le Sultan bâtisseur: un quart de siècle de chantiers et de dévouement » de Youssef Chihab
La circulaire prévoit également une procédure en cas d’absence de l’enseignant autorisé à effectuer des heures supplémentaires. Si un enseignant ne peut plus poursuivre ses missions dans un établissement privé, le directeur pédagogique de l’établissement peut soumettre une demande de remplacement, en suivant la même procédure que celle de l’autorisation initiale, sans restriction de date.
Enfin, chaque mois, les directeurs des établissements publics doivent transmettre à la direction provinciale une liste des enseignants autorisés à effectuer des heures supplémentaires. La direction provinciale est chargée d’examiner les demandes en tenant compte de plusieurs critères, notamment l’avis du directeur de l’établissement d’affectation et du respect du seuil maximum de huit heures hebdomadaires autorisées.
Un cadre juridique déjà existant
Cependant, bien que cette décision semble nouvelle, elle ne l’est pas vraiment, car une loi existait déjà en ce sens. Il s’agit de la loi n° 06.00, adoptée le 19 mai 2000. Elle constitue un cadre juridique pour l’enseignement scolaire privé au Maroc. La loi clarifie les relations entre les enseignants du secteur public et les établissements d’enseignement privés, avec notamment l’article 13 qui autorise les enseignants à travailler dans des établissements privés en dehors de leurs heures officielles. Cependant, cette autorisation est encadrée pour éviter que l’enseignement public ne soit affecté par cette pratique.
Ainsi, l’article 13 fixe les conditions dans lesquelles les enseignants du public peuvent exercer dans le privé, stipulant qu’ils doivent obtenir une autorisation préalable de l’administration pour chaque année scolaire. Le but est de garantir que l’engagement des enseignants dans des établissements privés ne perturbe pas leur service dans le secteur public, et surtout, que les élèves du public bénéficient d’un suivi pédagogique de qualité.
Pour certains, une nouvelle circulaire du ministère de l’Éducation nationale est venue renforcer cette procédure, sans pour autant introduire de changement radical. Contrairement à ce que pense le grand public, la possibilité pour les enseignants d’assurer des heures dans le privé n’est pas nouvelle. La circulaire a simplement réajusté certaines modalités pour mieux encadrer le processus et en renforcer le suivi.
Et, la nouveauté se situe au niveau des demandes d’autorisation, qui doivent être déposées entre le 1er avril et le 15 mai de chaque année. Le directeur de l’établissement public concerné doit examiner la demande et la transmettre à la direction provinciale, désormais l’autorité compétente, avant le 20 mai. Cette dernière émet un avis avant la délivrance de l’autorisation finale par l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF).
Hajj 1446 : la date de la deuxième phase de règlement fixée
Société - Le ministère des Habous et des Affaires Islamiques communique sur le règlement des frais du Hajj pour la saison 1446
Mbaye Gueye - 29 novembre 2024La France inaugure son nouveau consulat général à Tanger
Société - Le consulat est installé dans un bâtiment chargé d’histoire, ancienne résidence des consuls généraux jusqu’en 2021.
Mbaye Gueye - 29 novembre 2024Oujda : réseau de trafic d’or démantelé, cinq arrestations
Société - Cinq individus appréhendés à Oujda par les autorités locales, en collaboration avec la DGST soupçonnés de faire partie d’un réseau international de trafic d’or.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024Réhabilitation des forêts à Kénitra : l’ANEF présente les avancées de la stratégie « du Maroc 2020-2030»
Société - L'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) a organisé une visite de terrain dans la forêt de Maâmoura, située dans la province de Kénitra
Farah Nadifi - 29 novembre 2024Handicap : qui a réellement accès à la scolarité ?
Société - Au Maroc, le droit à l’éducation pour tous est inscrit dans la Constitution et soutenu par divers traités internationaux. Pourtant, pour les enfants en situation de handicap (ESH), ce droit demeure dans bien des cas, théorique.
Ilyasse Rhamir - 28 novembre 2024Casablanca : lancement dimanche prochain de la 10e édition de Sidaction Maroc
Société - La dixième édition de Sidaction Maroc se déroulera du 1er au 31 décembre, a annoncé l’Association de Lutte Contre le Sida (ALCS).
Farah Nadifi - 28 novembre 2024Où en est le projet de loi sur la grève ?
Mbaye Gueye - 28 novembre 2024Retraites : manifestation prévue, la CIMR répond
Société - La CIMR a publié un communiqué pour rectifier certaines interprétations soulignant qu’elle procède à une revalorisation annuelle.
Ilyasse Rhamir - 28 novembre 2024Quel est le vrai taux de chômage au Maroc ?
Société - Un jeune Marocain sur deux, âgé de 15 à 24 ans, vivant en milieu urbain, est au chômage selon BAM. Le HCP révèle un taux de 13,6 % et 21,3 % d’après le RGPH.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Aïn Sebaa : un zoo de 13 hectares prêt pour 2025
Société - Le Conseil communal de Casablanca, sous la direction de Nabila Rmili, a validé le projet de gestion déléguée du zoo de Aïn Sebaa.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024Al Akhawayn alumni association se digitalise
Société - L’Association des lauréats de l’université Al Akhawayn franchit une étape dans sa modernisation en lançant une plateforme numérique.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Spoliation immobilière : un homme d’affaire écope de six ans de prison ferme
Société - La Chambre criminelle de première instance a condamné Abdallah Boudrika à six ans de prison ferme pour spoliation immobilière.
Mbaye Gueye - 16 décembre 2024Rabat : les détails du nouveau plan d’aménagement révélés
Société - L'Agence Urbaine de Rabat-Salé a finalement levé le voile sur le projet d’aménagement de la capitale.
Hajar Toufik - 30 août 2023Météo : vague de froid dans plusieurs provinces
Manal Ben El Hantati - 22 janvier 2023Recensement 2024 : 36,8 millions d’habitants au Maroc
Société - Le Maroc officialise les chiffres du recensement 2024 : le pays compte désormais 36,8 millions d’habitants.
Ilyasse Rhamir - 7 novembre 2024