Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Monde / Hamas : Yahya Sinouar, cerveau du 7 octobre, tué par Tsahal

Hamas : Yahya Sinouar, cerveau du 7 octobre, tué par Tsahal

Temps de lecture : 3 minutes

En Bref

Temps de lecture : 3 minutes

Les autorités israéliennes ont annoncé ce jeudi 17 octobre la mort de Yahya Sinouar, nommé à la tête du mouvement palestinien, à la suite de l’assassinat de Ismaïl Haniyeh, en juillet dernier. La BBC rapporte que dans un message personnel adressé à des dizaines de ses homologues à travers le monde, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, affirme que le leader du Hamas a été tué aujourd’hui par des soldats israéliens.

Citant Katz, la même source poursuit : «Il s’agit d’une réussite militaire et morale importante pour Israël et d’une victoire pour le monde libre tout entier contre l’axe du mal qu’est l’islam radical dirigé par l’Iran. L’élimination de Sinwar ouvre la possibilité d’une libération immédiate des otages et ouvre la voie à un changement qui conduira à une nouvelle réalité à Gaza, sans Hamas et sans contrôle iranien».

Selon la Division de l’identification médico-légale de la police israélienne, le corps de Yahya Sinouar a été identifié «sur la base de photos de ses dents». Des tests d’identification supplémentaires sont en cours. «Étant donné que le bâtiment était rempli de charges explosives et de grenades aspergées, les corps des terroristes ont d’abord été examinés par des drones – et l’un d’eux ressemblait à Sinouar», explique la police israélienne.

L’armée avait annoncé plus tôt qu’elle «vérifiait» si le chef du Hamas avait été «éliminé» dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza, qui a fait au moins trois morts. Les forces israéliennes «vérifient la possibilité que l’un des terroristes soit Yahya Sinouar» et «à ce stade, les identités des terroristes ne peuvent pas être confirmées», avait précisé Tsahal.

Yahya Sinouar a été emprisonné pendant vingt-deux en Israël avant d’être libéré en 2011 dans le cadre d’un accord d’échange de plus de 1.000 prisonniers palestiniens contre la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit. Tel-Aviv disposait donc de son ADN et de ses empreintes digitales pour vérifier l’hypothèse de sa mort.

Âgé de 62 ans, c’était l’un des derniers hauts responsables du Hamas encore en vie. Il était considéré par Israël comme l’un des architectes des attaques terroristes du 7 octobre. Mais depuis, il était resté introuvable et était activement recherché par l’armée israélienne.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

L’ONU exige la fin de l’occupation israélienne en Palestine

La pression monte sur Israël de la part de la communauté internationale pour mettre fin à ses actions en Palestine. Mercredi 18 septembre, l…

Hezbollah : des bipeurs piégés font des dizaines de victimes

Mardi, un tragique incident a secoué le Liban et la Syrie lorsque des centaines de bipeurs portés par des membres du Hezbollah ont explosé s…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire