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Depuis la création de l’État hébreu le 14 mai 1948, le conflit israélo-arabe affecte le paysage du Proche-Orient. Après sept conflits armés majeurs (la guerre de 1948, la guerre de Suez en 1956, la guerre des Six jours et la guerre d’usure en 1967, la guerre du Kippour en 1973, la première guerre du Liban en 1982 et la seconde en 2006), les relations entre Israël et les pays arabes restent encore tendues, particulièrement affectées par la situation palestinienne.
Certains préfèrent camper sur la ligne tracée en 2002 par l’Arabie saoudite avec l’Initiative de paix arabe (proposée par Abdallah, alors régent), qui subordonnait la reconnaissance d’Israël à la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967 (Gaza et Cisjordanie). Pour d’autres, l’heure est au réchauffement : deux ans après les accords d’Abraham, plusieurs États ont acté la normalisation avec Tel Aviv. Dernier en date : le rapprochement annoncé avec l’Arabie saoudite.
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Pour l’ancien directeur de la rédaction de Courrier international, Sylvain Cypel, les motivations du Hamas dans cette attaque meurtrière sont à chercher du côté du dialogue entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS), le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. La discussion visait la normalisation entre l’Arabie Saoudite et Israël. Mais elle est conditionnée par MBS et Joe Biden à la question palestinienne et au conflit qui devra être résolu.
«Depuis, tous les jours, Benjamin Netanyahou dit qu’Israël est sur le point d’avoir un accord de normalisation avec l’Arabie Saoudite et que la question palestinienne est terminée. Le problème, c’est que l’on négocie entre nous l’avenir des Palestiniens. Jusqu’à présent, cela ne leur a pas été très favorable.», explique Sylvain Cypel.
Et de conclure : «Et surtout, personne ne croit qu’une alliance entre MBS et Netanyahou puisse leur être favorable. Les Palestiniens n’ont pas été invités à la table des négociations. Voilà une explication de ce qui est en train de se passer en ce moment. Les Palestiniens veulent envoyer un signal très clair, que rien ne se fera sans eux et que sinon ils l’empêcheront.»
Une supposition confirmée par un porte-parole du Hamas qui a déclaré que l’attaque était «un message» adressé aux pays arabes, les appelant à rompre leurs liens avec Israël.
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