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Dans son bulletin publié vendredi matin, le ministère de la Défense britannique déclare que «la société militaire privée russe (SMP), le Groupe Wagner, opère dans l’est de l’Ukraine en coordination avec l’armée russe» et que «Wagner s’est probablement vu attribuer la responsabilité de secteurs spécifiques de la ligne de front, de la même manière que les unités normales de l’armée». Le ministère explique qu’il s’agit là «d’un changement significatif par rapport à l’emploi précédent du groupe depuis 2015, lorsqu’il entreprenait généralement des missions distinctes de l’activité militaire russe régulière à grande échelle. Ce nouveau niveau d’intégration sape davantage la politique de longue date des autorités russes consistant à nier les liens entre les SMP et l’État russe. Le rôle de Wagner a probablement changé parce que le ministère de la Défense russe a une grave pénurie d’infanteries de combat, mais il est très peu probable que les forces de Wagner soient suffisantes pour faire une différence notable dans la trajectoire de la guerre».
Sur une grande partie du territoire ukrainien, le pilonnage de l’armée russe ne faiblit pas. Au total huit personnes ont été tuées et une trentaine de blessées, dont douze militaires, dans une frappe sur deux hangars à Kropyvnytsky, dans l’oblast de Kirovohrad (centre du pays), a annoncé le gouverneur de la région administrative, Andriy Raikovych. La deuxième plus grande ville d’Ukraine, Kharkiv, a été touchée vendredi matin par des bombardements russes, selon le maire de la ville, Ihor Terekhov. Un bombardement russe a touché un arrêt de bus à Mykolaïv, et fait au moins cinq morts et plus d’une dizaine de blessés, a annoncé le maire de la ville, Oleksandr Senkevich. L’armée ukrainienne a de son côté détruit une gare à Brylivka, village situé à 45 km au sud-est de la région occupée de Kherson dans le sud du pays, afin de compliquer les approvisionnements de l’armée russe, a affirmé le député local Serguiï Khlan.
Selon Danil Bezsonov, porte-parole des séparatistes soutenus par la Russie dans la région de Donetsk, a affirmé en milieu de matinée qu’au moins quarante prisonniers de guerre ukrainiens, capturés lors des combats de Marioupol par l’armée russe, ont été tués par des bombardements ukrainiens, et 130 autres blessés, vendredi, lors d’un bombardement ukrainien sur une prison de la ville d’Olenivka. Pour le ministère russe de la Défense «cette provocation scandaleuse vise à effrayer les soldats ukrainiens et à les dissuader de se rendre». Le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, a affirmé pour sa part à la chaîne de télévision russe Rossiïa 24 que les autorités ukrainiennes «avaient donné l’ordre d’éliminer ceux [parmi les prisonniers] qui témoignaient» d’exactions commises, selon lui, par les forces ukrainiennes.
L’armée de Kiev a, de son côté, démenti cette accusation. L’état-major de l’armée ukrainienne accuse les Russes d’être à l’origine de ce «bombardement d’artillerie ciblé», dans le but de «camoufler les tortures de prisonniers et les exécutions qu’ils y ont perpétrées». Et de préciser que «les forces armées d’Ukraine, qui adhèrent pleinement aux principes et aux normes du droit international humanitaire, n’ont jamais procédé et ne procèdent pas à des bombardements d’infrastructures civiles, en particulier dans des endroits où des prisonniers de guerre sont susceptibles d’être détenus ». Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a également accusé la Russie d’être à l’origine de la frappe. «La Russie a commis un autre crime de guerre terrifiant en bombardant un établissement correctionnel dans la région occupée d’Olenivka où elle détenait des prisonniers de guerre ukrainiens», écrit-il. Il appelle ensuite «tous les partenaires [de l’Ukraine] à condamner fermement cette violation brutale du droit international humanitaire et à reconnaître la Russie comme un État terroriste».
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