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Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé ce mercredi la mobilisation partielle de l’armée de son pays. Il a ainsi rappelé les soldats réservistes après un nouveau revers dans la guerre en Ukraine. En effet, les forces russes ont cumulé depuis quelques jours les échecs sur le champ de bataille, qui ont poussé le Kremlin à appeler du renfort.
Dans un rare discours national, le dirigeant a également soutenu les plans de la Russie visant à annexer les zones occupées du sud et de l’est de l’Ukraine, laissant planer la menace de représailles nucléaires si Kiev poursuit ses efforts pour récupérer ces territoires.
Cette déclaration est intervenue un jour seulement après que quatre régions contrôlées par Moscou ont annoncé qu’elles allaient organiser cette semaine des referendums concernant leur séparation de l’Ukraine pour un rattachement à la Russie. Cette décision a été vivement contestée et rejetée par Kiev et ses alliés occidentaux ont rejeté, la qualifiant de manipulation désespérée visant à détourner la contre-offensive réussie des troupes ukrainiennes.
Reprochant à l’Ukraine d’évoquer son intention de se doter d’armes nucléaires, le président russe a prévenu que «si l’intégrité territoriale de notre pays est menacée, nous utilisons tous les moyens disponibles pour protéger notre peuple, ce n’est pas du bluff».
Après le discours de Vladimir Poutine, le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, a déclaré qu’un premier groupe de 300.000 soldats de réserve sera convoqué. Seuls ceux qui ont une expérience pertinente du combat et du service seront déployés, a-t-il précisé. Les conscrits bénéficieront d’un salaire et d’une sécurité sociale comme les soldats professionnels qui combattent en Ukraine. Ils suivront une formation militaire supplémentaire, mais ne seront pas envoyés aux champs de bataille.
S’agissant des soldats professionnels, conformément à un décret, qui est entré en vigueur immédiatement après l’invasion de l’Ukraine, ils ne peuvent pas résilier leur contrat ni quitter le service jusqu’à ce que la mobilisation partielle ne soit plus en place.
Du côté occidental, Washington a déclaré que la réaction de Poutine était prévisible et qu’elle montrait l’échec de sa « campagne militaire ». Bridget Brink, l’ambassadrice américaine en Ukraine, a indiqué que «les référendums et la mobilisation sont des signes de faiblesse et de l’échec de la Russie». «Les États-Unis ne reconnaîtront jamais la revendication de la Russie sur un territoire ukrainien prétendument annexé, et nous continuerons à nous tenir aux côtés de l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra», a-t-elle ajouté.
John Kirby, coordinateur du Conseil de sécurité nationale pour les communications stratégiques, a pour sa part noté qu’une grande partie du contenu du discours de Poutine était «typique» et que les États-Unis prévoyaient cette mobilisation de troupes supplémentaires. Cette décision affirme «qu’il (Poutine) a du mal, et nous le savons… il est clair que les effectifs sont un problème pour lui, il a l’impression d’être sur la défensive», a expliqué Kirby à l’émission Good Morning America sur ABC.
De plus, le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a décrit l’annonce de la mobilisation de Poutine comme «un aveu que son invasion est en train de déraper». «Lui et son ministre de la Défense ont envoyé des dizaines de milliers de leurs propres citoyens à la mort, mal équipés et mal dirigés», a lancé Wallace dans un communiqué. «Aucune menace ni propagande ne peut cacher le fait que l’Ukraine est en train de gagner cette guerre, que la communauté internationale est unie et que la Russie devient un paria mondial», a-t-il martelé.
Enfin, le dirigeant russe a résisté aux appels des partisans nationalistes et des influenceurs pro-militaires à une mobilisation générale depuis le lancement de son invasion à grande échelle de l’Ukraine le 24 février. Et ce mercredi, il s’est abstenu d’adopter cette mesure, qui aurait pu renforcer considérablement ses forces en difficulté, mais qui aurait probablement pris du temps, tout en provoquant l’ire des Russes que le Kremlin cherche à protéger des effets de la guerre. Il reste à voir si la mobilisation partielle lui épargnera ces mêmes préoccupations.
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