Affaire Brahim Saadoun © DR
Les répercussions du conflit entre l’Ukraine et la Russie continuent de s’intensifier. Cette guerre, déclenchée par Moscou en février dernier, a entrainé des crises économique, politique, sociale et surtout humaine.
En mars, le Marocain Brahim Saadoun et les Britanniques Aiden Aslin et Shaun Pinner ont été capturés en Ukraine, où ils combattaient auprès de l’armée ukrainienne contre la Russie. Les séparatistes de Donetsk ont condamné à mort, jeudi 9 juin, ces trois soldats étrangers. D’après l’Agence de presse officielle russe (TASS), Brahim Saadoun et Shaun Pinner avaient plaidé non coupables aux accusations de mercenariat. En revanche, ils ont reconnu leur participation aux combats et cette déclaration n’est pas passée inaperçue au Maroc.
Voir aussi : Qui est Brahim Saadoun, le marocain condamné à mort par les séparatistes pro-russes à Donetsk ?
Qui est Brahim Saadoun ?
Enrôlé dans l’armée ukrainienne de sa propre volonté, Brahim Saadoun est un jeune étudiant de 21 ans. Connu sous le nom de Brian par ses amis en Ukraine, ce Marocain est un membre de l’unité d’infanterie de la marine ukrainienne. «Brahim est un gars brillant et enthousiaste, rêvant de la technologie du futur et de la façon dont il pourrait changer les choses», a déclaré Dmytro Khrabstov, un de ses amis en Ukraine, à l’agence britannique de presse AP. Il a qualifié d’«inhumaine» sa condamnation à mort.
Une autre amie de Brahim, Zina Kotenko, réfugiée ukrainienne résidant au Royaume-Uni, a décrit Brahim Saadoun comme un homme «gentil», «ouvert d’esprit» et «joyeux». Dans une interview à la chaine de télévision Skynews, elle a même appelé le gouvernement britannique à le sauver.
Son père, Tahar Saadoun, a affirmé jeudi dernier que son fils «n’est pas un mercenaire». Il a toutefois imputé le sort de son fils aux autorités ukrainiennes. Il a accusé ces dernières de «lavage de cerveau» des étudiants étrangers, en «les recrutant pour les exploiter dans la guerre».
Lire aussi : Guerre en Ukraine : un marocain condamné à mort par les séparatistes pro-russes
Condamnation à mort : les réactions nationale et internationale
La sentence de mort a suscité l’indignation du Maroc et des organisations internationales. Le « ministère des Affaires étrangères » de la République autoproclamée de Donetsk a indiqué, dans un communiqué de presse relayé par l’agence russe RIA Novosti, que le Maroc et la Grande-Bretagne «ont la possibilité d’envoyer des avocats pour les citoyens condamnés».
En ajoutant qu’«officiellement, aucun de ces États ne nous a contactés, c’est-à-dire qu’ils ne se soucient absolument pas du sort de leurs citoyens. Il existe différents formats. Peut-être pourraient-ils envoyer des avocats pour leurs citoyens. Mais rien n’a été fait», a ajouté la « cheffe de la diplomatie » du Donetsk, Natalia Nikonorova.
Du côté marocain, l’association d’amitié maroco-russe, créée par feu le roi Hassan II, et le Comité marocain pour la paix et la solidarité ont lancé un appel au président russe, Vladimir Poutine, à ce sujet. Ces deux ONG marocaines ont demandé, samedi 11 juin, une intervention en faveur de l’étudiant marocain condamné à mort.
Les États-Unis ont également apporté leur soutien à cette affaire. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a réagi à la condamnation à mort du jeune marocain et des deux Britanniques. «Nous sommes gravement préoccupés par les informations faisant état d’un “procès” fictif et de ses jugements contre des combattants légitimes servant les forces armées ukrainiennes», a-t-il indiqué dans un post sur son compte Twitter.
Antony Blinken a également appelé la Russie et ses mandataires à «respecter le droit international humanitaire, y compris les droits et les protections accordés aux prisonniers de guerre».
Enfin, le Maroc n’a toujours pas réagi à la condamnation de son ressortissant qui risque d’être exécuté par balles.
5G : objectifs pour la CAN 2025 et la CDM 2030
Société - Amal El Fallah Seghrouchni a annoncé que le Maroc lancera la technologie 5G en vue des grands événements sportifs à venir.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Plus de 10.640 zones rurales connectées entre 2018 et 2024
Société - Plus de 10.640 zones rurales ont été couvertes par des services de 2ème, 3ème et 4ème générations.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Décès de Larbi Bentarka, figure emblématique des médias marocains
Société - Larbi Bentarka, l’une des figures les plus marquantes du paysage médiatique et culturel marocain, s’est éteint ce vendredi.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Le roi Mohammed VI préside une séance de travail sur la révision du Code de la famille
Société - Le roi Mohammed VI a présidé, lundi au Palais Royal de Casablanca, une séance de travail consacrée à la révision du Code de la Famille.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Le journal Al-Omq Al-Maghribi réagit aux propos diffamatoires de Abdelilah Benkirane
Société - Al-Omq Al-Maghribi a reçu avec étonnement les propos diffamatoires émis par le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Protection des consommateurs : 300.000 contrôles effectués en 2024
Société - Le ministère de l’Intérieur a multiplié ses initiatives avec plus de 300.000 opérations de contrôle en 2024 pour garantir la qualité des produits commercialisés.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Lutte contre les déchets plastiques : les Marocains prêts à agir
Société - 94% des Marocains interrogés accordent une grande importance à l'élimination des déchets plastiques.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Casablanca : suspect arrêté après acte violent
Société - Les éléments de la police judiciaire de la zone Ain Sebaâ – Hay Mohammadi, en coordination avec la DGST, ont interpellé, un suspect de 31 ans recherché pour plusieurs affaires criminelles.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Les funérailles de Chama Zaz
Khansaa Bahra - 1 octobre 2020Héritage, la succession qui déchire
Société - L'heure n'est pas aux comptes, et pourtant les familles se divisent pour l'indivisible. Immersion dans un héritage déchirant.
Sabrina El Faiz - 9 novembre 2024Notes de route du Sahara
Société - Très impressionnante, l'histoire de sa vie fait d'elle un personnage romanesque. A son premier voyage dans le Sahara, Isabelle Eberhardt, reporter, voyageuse et aventurière, tombe amoureuse de cette terre et de ses gens.
Rédaction LeBrief - 4 avril 2024L’INDH : 18 ans après, quel bilan ?
Société - Lancé en 2005 par le roi Mohammed VI, l’Initiative nationale pour le développement humain souffle aujourd’hui ses 18 bougies.
Hajar Toufik - 18 mai 2023Busway de Casablanca : c’est parti !
Rédaction LeBrief - 1 mars 2024Nouvelles du Maroc
Société - À l'extrême ouest du Maghreb, tête de pont vers les Amériques, point de passage vers l'Europe par le détroit de Gibraltar, le Maroc est un carrefour d'influences unique au monde où se mélangent modernité et traditions.
Rédaction LeBrief - 1 avril 2024Le racisme expliqué à ma fille
Société - Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme.
Rédaction LeBrief - 22 mars 2024Bidonvilles, pourquoi y en a-t-il encore ?
Dossier - Ces habitats se concentrent dans les périphéries ou au sein de bidonvilles, où les efforts de résorption peinent à suivre.
Sabrina El Faiz - 30 novembre 2024