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Le 17 octobre 2024, une importante mobilisation s’est tenue devant le Parlement et dans tout le pays, marquée par une grève nationale des administrateurs du secteur public au Maroc. Les revendications des manifestants portent principalement sur l’augmentation des salaires et la dénonciation d’une inégalité salariale croissante, exacerbée par des politiques discriminatoires entre les différents ministères.
Fatima Benaddi, présidente de l’Union nationale des administrateurs marocains (UNAM) a exprimé son indignation face à cette situation soulignant que les administrateurs perçoivent des salaires inférieurs à ceux d’autres corps professionnels ayant des qualifications et des responsabilités similaires. Elle a déclaré que la fonction publique vit une période exceptionnelle, marquée par une discrimination systématique envers les fonctionnaires, particulièrement les administrateurs. Ces derniers accomplissent des tâches identiques à celles de nombreux autres, mais sont mal rémunérés.
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Benaddi a également mentionné que les salaires des administrateurs sont les plus bas dans la fonction publique, un problème aggravé par une nouvelle forme de discrimination entre les ministères. Alors que certains départements ont accordé des augmentations, d’autres ont laissé leurs administrateurs sans aucune amélioration de leur rémunération.
Elle a mis en évidence l’inadéquation de cette situation, notant qu’il peut falloir jusqu’à huit ans à un administrateur pour atteindre le même salaire qu’un collègue recruté le même jour dans un autre ministère. En déplorant que les administrateurs aient été exclus d’un nouveau grade négocié en 2011, Benaddi a conclu en appelant à une révision urgente des injustices salariales au sein de la fonction publique.
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