Clôture du 11e Congrès mondial de l’UIC sur la grande vitesse © DR
Après trois jours de riches et fructueux débats et de partage des expériences et des expertises, le rideau est tombé, jeudi 9 mars à Marrakech, sur la 11e édition du Congrès mondial de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) sur la grande vitesse.
Placée sous le Haut patronage du roi Mohammed VI, cette 11? édition a permis de se pencher sur l’évolution du développement actuel des trains à grande vitesse à l’échelle mondiale, ainsi que d’exposer les dernières technologies de la grande vitesse ferroviaire pour envisager l’avenir de ces technologies.
De plus, l’événement a constitué une plateforme pour les dialogues et les échanges entre les pays exploitant ou envisageant d’exploiter la grande vitesse ferroviaire, tout en définissant l’orientation de la recherche et du développement de celle-ci.
Notons que ce conclave a connu la participation de représentants d’organisations ferroviaires internationales, de responsables gouvernementaux, de dirigeants d’entreprises ferroviaires, d’experts, de gestionnaires spécialisés dans le rail grande vitesse, de chercheurs et des industriels du ferroviaire.
Organisé sous l’égide de l’UIC et de l’Office national des chemins de fer (ONCF), le Congrès représente le meilleur cadre pour maximiser la valeur ajoutée des chemins de fer pour la collectivité et partager les dernières avancées technologiques.
Lire aussi : Transport : la digitalisation au cœur d’entretiens entre Abdeljalil et son homologue allemand
Plus de 1.000 participants
À la clôture de cet événement de haute facture, Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’ONCF, a souligné que «tout au long de ces trois jours, nous avons constaté une forte implication de plus de 1.000 participants venant de divers horizons, représentant 50 pays et 90 réseaux».
«Décideurs, autorités du transport, collectivités territoriales, opérateurs et gestionnaires d’infrastructures ferroviaires, organismes et institutions concernés, industriels, bailleurs de fonds, cabinets d’études, chercheurs et universitaires… se sont tous mobilisés, à tous les niveaux, pour enrichir les débats fructueux», a-t-il précisé. Il estime que «c’est la preuve que nous œuvrons et agissons pour avancer collectivement à imaginer la mobilité durable de demain».
En outre, Khlie a indiqué que le programme scientifique a été «riche» et «dense». Il a comporté cinq tables rondes et 142 sessions parallèles couvrant tout le spectre de l’écosystème de la grande vitesse : technique, exploitabilité, marketing, économique, financier, environnemental. Il a, ensuite, relevé que ce rendez-vous a été animé par un panel d’orateurs de haut niveau. Le Congrès a aussi constitué, selon lui, un temps fort de débats et d’échanges fructueux, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le développement du système de la grande vitesse conciliant entre l’économique, le social et l’environnemental.
À cet égard, le responsable a plaidé pour un meilleur positionnement du ferroviaire à grande vitesse, en tant que système de transport le plus respectueux de son environnement. Il a également affirmé : «le constat global qu’on peut retenir, c’est que nous sommes devant une nouvelle vision du monde qui nous interpelle à réinventer notre comportement et notre philosophie d’actions, dans le cadre des efforts déployés à tous les niveaux, afin de rendre la transition énergétique économiquement soutenable».
Lire aussi : Ferroviaire : le secteur connaît une évolution importante au Maroc
Une baisse des émissions de 8 à 9%
De son côté, le directeur général de l’UIC, François Davenne, a relevé que l’efficacité énergétique du mode ferroviaire fait que 10% de report modal vers le rail correspondent à une baisse des émissions de 8 à 9% en fonction du mix énergétique.
«De ce fait les investissements en infrastructure ferroviaire devraient être éligibles à des compensations carbone correspondant aux tonnes de carbone évitées par la construction de la voie sur la durée d’exploitation», a-t-il préconisé. Ce type de mécanisme n’existe pas encore, a poursuivi Davenne, mais sa mise en place est souhaitable et pourrait permettre de financer de 20 à 30% d’investissement sans peser sur les finances publiques, notamment dans les pays à revenus intermédiaires.
Par ailleurs, le directeur général de l’UIC a salué l’expérience «extrêmement réussie» du Maroc dans le secteur de la mobilité à grande vitesse, qui a intégré les dimensions écologiques selon une approche futuriste et proactive. «Cette dynamique s’inscrit en droite ligne de la tendance mondiale actuelle qui penche vers les dimensions environnementales», a-t-il relevé.
Enfin, il est à noter que le Congrès a comporté des tables rondes, des sessions parallèles où, les participants ont pu avoir accès à des présentations, des discussions et des échanges approfondis. Ces derniers ont porté sur les dernières technologies et les réalisations de la planification de la grande vitesse ferroviaire, la construction, la technologie et l’équipement, la gestion de l’exploitation et de la sécurité. Sans oublier une journée entièrement dédiée à des visites techniques.
Pour rappel, le Congrès mondial de la grande vitesse ferroviaire est un événement de l’UIC qui se tient tous les 2-3 ans. Il est actuellement reconnu dans le monde entier comme l’événement mondial le plus important et à grande échelle sur les chemins de fer à grande vitesse. Il traite à la fois des questions d’exploitation et de technologie de la grande vitesse.
Internet : un taux de pénétration record de 112,7% à fin septembre (DEPF)
Économie - La DTFE a indiqué que le marché internet a enregistré un net rebond de son activité avec une hausse de 6,5% à fin septembre 2024
Mbaye Gueye - 25 novembre 2024Assurances : hausse des primes de 4,8% à fin septembre
Économie - Les primes émises par les entreprises d’assurances et de réassurance ont franchi le cap des 45 MMDH à fin septembre 2024.
Mbaye Gueye - 25 novembre 2024Le ministère du Commerce enquête sur le dumping du PVC égyptien
Économie - Les importations de PVC en provenance d’Égypte font l’objet d’un examen minutieux par le ministère de l’Industrie et du Commerce.
Ilyasse Rhamir - 25 novembre 2024SIB 2024 : plus de 200.000 visiteurs et 300 exposants à El Jadida
Économie - La 19e édition du Salon international du bâtiment (SIB) a attiré plus de 200.000 visiteurs et plus de 300 exposants.
Mbaye Gueye - 25 novembre 2024RAM accueille son dixième Boeing Dreamliner
Économie - Royal Air Maroc (RAM) a annoncé la réception de son dixième Boeing 787-9 Dreamliner
Farah Nadifi - 25 novembre 2024Saham prend les rênes de Société Générale Maroc
Économie - Le groupe Saham est désormais à la tête de Société Générale Maroc, suite à une transaction validée par Bank Al-Maghrib.
Ilyasse Rhamir - 25 novembre 2024IPC d’octobre 2024 : lecture des tendances
Économie - Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a publié son rapport mensuel sur l'IPC pour le mois d’octobre 2024.
Farah Nadifi - 22 novembre 2024Introduction en bourse de CMGP Group
Économie - CMGP Group a obtenu, le 21 novembre 2024, le visa de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).
Rédaction LeBrief - 22 novembre 2024Le besoin de financement du Trésor en légère baisse à fin novembre
Économie - À fin novembre 2024, le besoin de financement du Trésor s’est établi à 55,9 MMDH, contre 59,2 MMDH à la même période en 2023.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Marché des changes : dépréciation du dirham face au dollar
Économie - Durant la période du 19 au 24 décembre 2024, le dirham a enregistré une dépréciation de 0,7% face au dollar américain.
Rédaction LeBrief - 28 décembre 2024Chambre des représentants : 12 MMDH d’exportations potentielles vers l’Afrique (Omar Hejira)
Afrique, Économie, Économie - Selon Omar Hejira, le marché marocain dispose d'opportunités inexploitées, estimées à 12 MMDH d'exportations potentielles vers l'Afrique.
Mbaye Gueye - 31 décembre 2024Délais de paiement : l’amende réajustée au nouveau taux directeur
Économie - La Direction générale des Impôts (DGI) a annoncé que les factures dont le délai de retard du paiement commence à partir du 1er décembre 2024, sont passibles d’une amende pécuniaire fixée au nouveau taux directeur (TD) de Bank Al-Maghrib (BAM).
Mbaye Gueye - 20 décembre 202412-18 décembre : le déficit de liquidité bancaire se creuse de 2,4%
Économie - Le déficit de liquidité bancaire au Maroc s'est creusé de 2,4%, atteignant 138,9 milliards de dirhams.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Légère hausse de l’inflation en novembre 2024
Économie - En novembre 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,8% par rapport à novembre 2023, selon le HCP.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Industrie marocaine : production en recul, ventes en hausse
Économie - L’activité industrielle marocaine aurait connu, en novembre 2024, une diminution de la production et une progression des ventes comparativement au mois précédent.
Ilyasse Rhamir - 3 janvier 2025