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Grand oral de Akhannouch : un nouveau souffle pour l’économie

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Gros plan

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Le Maroc confirme son ambition sur la scène économique et politique internationale malgré un contexte mondial incertain. Avec une croissance soutenue des exportations, un regain des investissements étrangers et des secteurs stratégiques en pleine expansion, le Royaume renforce sa position de hub régional. Explorons les leviers géopolitiques, les avancées industrielles et les nouvelles stratégies d’ouverture qui propulsent l’économie marocaine au premier plan, sous l’impulsion des réformes structurelles et de la vision royale.

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Le Maroc, grâce à des réformes stratégiques et une vision économique claire, a renforcé sa position en tant que hub régional et international dans divers secteurs clés, malgré les défis mondiaux. Sous l’impulsion des orientations royales, le Royaume a consolidé ses acquis en commerce extérieur, en investissements directs étrangers (IDE) et dans l’énergie durabl. La séance plénière mensuelle des questions de politique générale adressées au chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, tenue ce lundi 4 novembre 2024 à la Chambre des représentants, a mis en lumière tous ces aspects économiques.

Des exportations marocaines en pleine croissance

Les exportations marocaines ont atteint une valeur de 331 milliards de dirhams (MMDH) à fin septembre 2024 ce qui marque une augmentation de 5,3% par rapport à l’année précédente. Cette croissance soutenue témoigne de la compétitivité des produits marocains particulièrement dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique. Le secteur automobile, par exemple, a connu une augmentation significative de 28% de ses exportations en 2023 atteignant 115,4 MMDH pour les neuf premiers mois de 2024. L’industrie aéronautique a également enregistré une progression notable avec une hausse de 20% sur la même période, renforcée par une augmentation de 31% des ventes dans l’assemblage illustrant l’importance stratégique de ce secteur.

Lire aussi : Les exportations marocaines ont maintenu leur courbe ascendante avec 331 MMDH à fin septembre 2024 (M. Akhannouch)

La performance du secteur des phosphates mérite aussi d’être soulignée avec des exportations qui ont atteint 60 MMDH, en hausse de 11,3% par rapport à l’année précédente. La diversification des marchés et la qualité accrue des produits marocains contribuent à ce succès, soutenus par des projets d’infrastructures comme le dessalement d’eau pour renforcer la productivité agricole notamment dans les zones arides du Sud.

Les IDE, levier essentiel du positionnement économique

Les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc ont atteint 16,3 MMDH au cours des neuf premiers mois de 2024, soit une augmentation de 50,7% par rapport à la même période en 2023. Cette croissance, stimulée par la Nouvelle charte de l’investissement, témoigne de l’attractivité du Maroc pour les investisseurs internationaux en particulier dans des secteurs comme les batteries pour véhicules électriques. La signature d’un mémorandum d’entente pour la construction de la première usine africaine de production de batteries électriques avec un investissement de 65 MMDH est un exemple de l’engagement du Maroc vers des technologies d’avenir. Ce projet devrait créer 25.000 emplois consolidant ainsi le rôle du Maroc en tant que leader régional de l’industrie automobile.

Le gouvernement marocain s’efforce également de promouvoir l’hydrogène vert avec “L’offre Maroc” lancée en 2024 pour attirer les investisseurs étrangers dans ce secteur. Près de 40 demandes d’investissement ont été reçues à ce jour, ce qui renforce l’ambition du Maroc de devenir un acteur majeur de l’énergie renouvelable en Afrique et dans le monde.

Une balance commerciale maîtrisée malgré les défis

Parallèlement à l’augmentation des exportations, le Maroc a réussi à stabiliser ses importations à un niveau raisonnable en atteignant 554 MMDH à fin septembre 2024, contre 528 MMDH en 2023. Le gouvernement a mis en œuvre des politiques pour limiter les importations énergétiques qui ont diminué de près de 6% cette année, en réduisant les achats de houilles et d’hydrocarbures. En outre, les importations de produits bruts et semi-finis sont restées stables tandis que celles des produits finis de consommation ont légèrement augmenté surtout les médicaments et les pièces automobiles.

Lire aussi : Souss-Massa : 32 établissements de santé inaugurés par Akhannouch

Cette maîtrise des importations a permis d’améliorer le taux de couverture des marchandises, passé de 57,8% en 2019 à 60% en 2024. Cet équilibre entre les exportations et les importations constitue un pilier de la politique marocaine en matière de développement économique durable, en réduisant la dépendance aux importations tout en augmentant la valeur ajoutée des produits nationaux.

Le tourisme et les transferts de la diaspora

Le tourisme marocain a connu une embellie en 2024 avec des recettes de 87,1 MMDH à fin septembre, soit une hausse de 8,4% par rapport à 2023. À cette même période, plus de 13,1 millions de touristes ont visité le Maroc, en hausse de 29% par rapport à 2019. Cette croissance est attribuée aux stratégies de relance mises en place par le gouvernement pour surmonter les effets de la crise de la Covid-19. En parallèle, les transferts de fonds de la diaspora marocaine se sont élevés à 91,5 MMDH augmentant ainsi de 5,2% par rapport à 2023, ce qui souligne l’attachement des Marocains du monde à soutenir l’économie nationale.

Le succès de ces deux secteurs reflète non seulement la popularité croissante du Maroc en tant que destination touristique mais aussi l’importance de la diaspora marocaine dans le financement de l’économie nationale. En investissant dans des infrastructures touristiques et en facilitant les transferts financiers, le gouvernement marocain continue d’encourager ces flux qui apportent des devises essentielles pour la balance des paiements.

Une résilience économique face aux crises mondiales

L’économie marocaine a montré une résilience remarquable face aux crises économiques mondiales avec un taux de croissance de 3,4% en 2023 et un taux moyen de 4,4% au cours des trois dernières années. Cette performance est attribuable aux réformes économiques et institutionnelles engagées par le gouvernement particulièrement dans la libéralisation des échanges commerciaux et l’amélioration du climat d’investissement. En dépit des tensions géopolitiques et des défis climatiques, le Maroc a maintenu un taux d’inflation de 1,1% en 2024, bien en dessous de celui de ses voisins.

La Vision Royale intégrée a permis au Maroc de s’affirmer comme un pôle économique et un modèle de stabilité politique dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). En renforçant sa souveraineté économique et en investissant dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’industrie et l’énergie durable, le Royaume se prépare à faire face aux futures crises avec une base solide pour une croissance durable et inclusive.

Lire aussi : Emploi : un marché en quête d’équilibre

Le Maroc poursuit son ambition de devenir un acteur économique de premier plan en Afrique et au-delà, grâce à une diversification accrue de ses exportations, un environnement propice aux investissements et une gestion rigoureuse des importations. Les initiatives en matière de commerce extérieur, d’IDE et d’énergie renouvelable témoignent de la transformation structurelle de l’économie marocaine, qui aspire à un développement soutenu et équilibré. Sous la conduite du roi Mohammed VI et en s’appuyant sur des politiques visionnaires, le Maroc trace la voie d’un futur prometteur tout en consolidant son leadership dans des secteurs stratégiques qui sont les piliers d’une économie moderne et résiliente.

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