Temps de lecture : 7 minutes
Temps de lecture : 7 minutes
Temps de lecture : 7 minutes
Entre les murs chargés d’histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s’est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étape déterminante dans la reconnaissance du potentiel technologique africain. La manifestation a servi de tremplin pour le Maroc, affirmant sa vocation de leader dans l’essor technologique du continent. Ce forum a non seulement renforcé les bases des entreprises innovantes locales, mais a aussi initié des collaborations internationales porteuses d’avenir. Avec ses engagements stratégiques et ses initiatives pionnières, Gitex Africa 2024 a brillamment démontré que l’innovation est le nouveau moteur du progrès socio-économique en Afrique, aligné sur les visions royales et les standards internationaux.
Lire aussi : Gitex 2024 : Inwi et l’UM6P signent une convention pour promouvoir l’entrepreneuriat innovant
Ghita Mezzour salue le succès de Gitex Africa 2024
Ghita Mezzour, a salué le succès retentissant de la seconde édition de Gitex Africa 2024, qui a rassemblé une audience internationale comprenant des géants de la technologie, des startups innovantes et des investisseurs issus de plus de 130 pays. Cette rencontre a été le cadre de transactions commerciales importantes et a favorisé l’émergence de partenariats stratégiques.
À l’issue de cet événement, Mezzour a souligné l’importante mobilisation des acteurs du secteur qui a stimulé des investissements divers. Elle a également mentionné les efforts de son ministère pour soutenir l’innovation nationale : 200 startups marocaines ont bénéficié d’une prise en charge des frais de participation, leur ouvrant l’accès à d’importantes opportunités offertes par ce salon.
Des opportunités pour les startups
En marge de Gitex Africa 2024, plusieurs initiatives ont été lancées pour dynamiser l’écosystème des startups marocaines. Le ministère a conclu des accords pour le développement numérique, incluant un programme ambitieux visant la formation de 15.000 jeunes dans les technologies numériques à travers le Royaume. Le programme «Jobintech», qui propose des formations intensives pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes, a également été élargi.
Un partenariat avec Oracle a également été annoncé, prévoyant la création de deux régions cloud publiques avec un investissement de 1,4 milliard de DH (MMDH). De plus, cette édition a été marquée par un pavillon spécialisé dans l’exposition des services publics numériques, avec le soutien du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration. Plusieurs services exposés ont été récompensés lors de la clôture de l’événement.
Mezzour a également profité de cette plateforme pour renforcer les liens avec ses homologues africains, affirmant l’engagement du Maroc dans le développement socio-économique du continent et la coopération Sud-Sud, conformément aux directives royales.
Lire aussi : Participation de l’AMDIE et du ministère de l’Investissement au Gitex 2024
Satisfaction des organisateurs
Du côté des organisateurs, la satisfaction est également au rendez-vous. Trixie LohMirmand, présidente de Kaoun International, la société en charge de l’organisation de Gitex Africa, a déclaré que l’édition de cette année avait pleinement atteint ses objectifs. «Cet événement a non seulement réuni un grand nombre de participants, mais il s’est aussi distingué par la qualité des échanges et la diversité des accords conclus, ouvrant la voie à des opportunités de réseautage, de collaboration et de partenariat exceptionnelles», a-t-elle expliqué.
LohMirmand a souligné l’importance de cette plateforme pour les startups, qui ont pu bénéficier de rencontres directes avec un large éventail d’investisseurs. «Sur les 400 investisseurs présents, 70% venaient de l’étranger, ce qui témoigne de l’attrait international pour l’écosystème entrepreneurial marocain», a-t-elle ajouté, précisant que l’événement a été le cadre de nombreux partenariats et protocoles d’accord impliquant des entreprises marocaines et internationales.
La présidente a également mis en avant le rôle essentiel de l’intelligence artificielle dans le développement futur du continent. «L’IA est appelée à jouer un rôle transformateur en Afrique, en particulier grâce aux talents émergents, notamment au Maroc, qui promettent de catalyser cette évolution technologique», a-t-elle conclu.
Une vitrine pour l’innovation et l’entrepreneuriat numérique
Selon Driss Lemjaouri, directeur des systèmes et de l’entrepreneuriat numérique au ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, cette plateforme offre aux startups marocaines des opportunités uniques de nouer des relations vitales avec des investisseurs internationaux et d’exposer leurs innovations technologiques.
Lemjaouri a également souligné que Gitex Africa est une vitrine pour le dynamisme et la créativité numérique du Maroc, renforçant ainsi les politiques publiques visant à promouvoir l’entrepreneuriat numérique. En outre, le Salon aborde les défis spécifiques aux startups, notamment l’accès au capital, le soutien institutionnel et l’ouverture sur les marchés nationaux et internationaux.
Dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement numérique, le ministère s’engage à surmonter ces obstacles, collaborant avec les acteurs du secteur pour stimuler la croissance. Un exemple concret de cet engagement est la convention signée avec le Fonds Mohammed VI pour l’investissement et la Caisse de dépôt et de gestion, dotée d’un fonds de 1,5 MMDH destiné à soutenir les entreprises innovantes.
Lire aussi : Gitex 2024 : l’expérience marocaine en construction durable mise en lumière
Le Maroc se démarque dans les technologies de l’information à Gitex Africa 2024
Le Maroc se distingue remarquablement dans le secteur des technologies de l’information, révélant une capacité «extraordinaire» à cultiver des talents, selon Mehdi Kettani, directeur général de DXC CDG. Il a souligné les atouts spécifiques du Royaume, notamment son statut de destination privilégiée pour l’offshore dans le domaine technologique.
Cette distinction, il la doit à «l’excellence» de son système éducatif, en particulier les formations proposées par les écoles d’ingénieurs et les classes préparatoires. Selon l’expert, le défi pour le Maroc réside dans la massification des talents, une stratégie claire qui a déjà prouvé sa capacité à rendre le pays compétitif sur la scène internationale.
Il a également noté que la compétitivité des prix reste un enjeu important, où le Maroc a déjà fait ses preuves. Concernant Gitex 2024, Kettani a évoqué l’efficacité et la grandeur de cet événement technologique, qui a vu la participation de pays du Moyen-Orient, d’Europe et d’autres régions, consolidant ainsi la réputation internationale du Maroc.
En plus de renforcer son image, le Maroc, lors de cette deuxième édition, a su établir des partenariats stratégiques et avancer dans divers projets avec des partenaires, clients et fournisseurs, se réjouit-il. DXC CDG, une joint-venture entre la CDG et le géant américain de la technologie DXC Technology, joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des grandes entreprises et des administrations dans leur transformation digitale, tout en ciblant un marché international étendu.
Cette édition a consolidé la position du Royaume en tant que centre névralgique technologique pour un continent en plein essor, en mettant l’accent sur des secteurs fondamentaux tels que l’intelligence artificielle, la santé et la cybersécurité.
Temps de lecture : 7 minutes
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |
PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinosDans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue… |