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L’islamologue suisse Tariq Ramadan comparaît devant un tribunal correctionnel de Genève pour «viol et contrainte sexuelle». Des accusations qu’il nie en bloc.
La plaignante suisse, qui dit vivre sous la menace et souhaite donc être appelée sous le prénom d’emprunt de « Brigitte », avait une quarantaine d’années à l’époque des faits, qui remontent à près de 15 ans. Elle assure que l’islamologue l’a soumise à des actes sexuels brutaux accompagnés de coups et d’insultes le soir du 28 octobre 2008, dans une chambre d’hôtel à Genève.
Devant le tribunal correctionnel, ce lundi 15 mai, Tariq Ramadan a nié fermement ces accusations, affirmant vouloir «se battre» contre «le mensonge et la manipulation».
L’intellectuel suisse, figure charismatique et contestée de l’islam européen, risque entre deux et 10 ans de prison. Le jugement est attendu le 24 mai.
Un procès en France pour des faits similaires
Tariq Ramadan, âgé de 60 ans aujourd’hui, est menacé d’un procès en France pour des faits similaires.
Docteur de l’université de Genève, Tariq Ramadan était professeur d’études islamiques contemporaines à l’université d’Oxford, au Royaume-Uni, et invité de nombreuses universités au Maroc, Malaisie, Japon ou Qatar.
En France, il est soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes, une affaire qui a déclenché sa chute en 2017.
Le parquet de Paris a requis en juillet son renvoi devant une cour d’assises. Il appartient aux juges d’instruction chargés des investigations d’ordonner un procès ou pas. Le dossier français lui a valu plus de neuf mois de détention provisoire en 2018, dont il est ressorti en novembre de la même année, restant depuis lors sous contrôle judiciaire.
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