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Le Hamas a déclaré ce vendredi qu’il ne libérerait pas les otages retenus à Gaza tant qu’Israël ne mettrait pas fin à son offensive militaire via un cessez-le-feu.
Cette déclaration survient après la mort de son leader, Yahya Sinouar, tué lors d’une opération militaire israélienne, ce qui a suscité des inquiétudes et des spéculations quant à l’avenir du mouvement islamiste palestinien.
Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a confirmé la mort de Sinouar, considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël. Ce décès a été qualifié par certains dirigeants israéliens, dont Benjamin Netanyahu, de tournant dans la guerre à Gaza. Netanyahu a affirmé que cette perte marquait «le début de la fin» du conflit. Toutefois, le Hamas de son côté, a réitéré sa position en déclarant que les combats se poursuivraient jusqu’à la « libération de la Palestine ».
Les réactions internationales n’ont pas tardé. Le président américain Joe Biden a vu dans cet événement une possibilité de chemin vers la paix au Proche-Orient. Le chancelier allemand Olaf Scholz espérait, lui, ouvrir la voie à un cessez-le-feu et à des négociations pour la libération des otages. Cependant, le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, a insisté sur le fait que les opérations militaires continueraient jusqu’à ce que tous les responsables de l’attaque du 7 octobre soient capturés et que tous les otages soient ramenés en sécurité.
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À Gaza, des habitants expriment des sentiments mitigés, oscillant entre espoir et résignation face à cette guerre qui ne finit pas. Pendant ce temps, le Forum des familles des otages en Israël appelle à utiliser cette «avancée majeure» pour assurer le retour des captifs, alors que 97 des 251 personnes enlevées lors de l’attaque initiale demeurent toujours entre les mains du Hamas.
Côté palestinien, les chiffres déjà conséquents ne cessent de gonfler : le conflit a causé des pertes humaines tragiques, avec plus de 42.438 Palestiniens tués, pour la grande majorité des civils.
En parallèle, Israël mène toujours des opérations dans le nord de Gaza, ciblant des zones où le Hamas tenterait de se reconstituer. Les frappes aériennes continuent, entraînant la mort de civils innocents, dont des enfants, aggravant toujours plus la crise humanitaire.
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