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La situation humanitaire dans la bande de Gaza est de plus en plus préoccupante. L’ONU a exprimé son inquiétude quant à l’accès limité à l’aide humanitaire et à la fourniture de carburant nécessaire pour les hôpitaux. Les efforts diplomatiques pour mettre fin au conflit restent divisés. Le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté deux projets de résolutions concurrents, l’un présenté par la Russie et l’autre par les États-Unis. Les dirigeants européens débattent également d’une éventuelle «pause humanitaire» pour acheminer de l’aide à Gaza. Entretemps, Tsahal ne laisse aucun répit aux habitants de l’enclave palestinienne.
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L’horreur n’est pas derrière nous
Israël a annoncé son entrée avec des chars dans la bande de Gaza, vidéo à l’appui, pour éliminer des cibles «terroristes» avant de se retirer, suscitant des inquiétudes au sein de la communauté internationale. Celle-ci redoute un nombre important de victimes civiles en cas d’incursion dans ce petit territoire densément peuplé où s’entassent quelque 2,4 millions d’habitants.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’une offensive terrestre massive serait une erreur, et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a appelé à éviter une invasion terrestre de Gaza. La situation reste extrêmement volatile et préoccupante.
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Le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, n’a pas mâché ses mots ce jeudi. Il a accusé Israël de poursuivre une campagne militaire qu’il qualifie de «guerre par vengeance» dans la bande de Gaza. Le chef de la diplomatie palestinienne s’est rendu à La Haye, où il a eu des entretiens avec de hauts responsables de la Cour pénale internationale (CPI), y compris le procureur Karim Khan. Le ministre palestinien a également souligné que la nature de la guerre menée par Israël était différente des précédents conflits. «Cette guerre n’a pas d’autre objectif réel que la destruction du moindre coin encore habitable à Gaza», a-t-il déclaré.
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«Aucun endroit n’est sûr à Gaza»
Depuis le 15 octobre, l’armée israélienne a lancé un appel à évacuer le nord de la bande de Gaza, une zone particulièrement touchée par les bombardements, et selon les données des Nations Unies, environ 1,4 million de Palestiniens ont fui leur domicile depuis le début du conflit.
Pourtant, malgré ces appels à la sécurité, les frappes aériennes continuent de toucher le sud de la bande de Gaza, où plusieurs centaines de milliers de civils se sont massés. Jeudi, une adolescente a été secourue après avoir passé 35 heures sous les décombres d’un immeuble à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Elle a ensuite été transportée à l’hôpital pour des soins médicaux.
La coordinatrice des affaires humanitaires de l’ONU pour les territoires palestiniens, Lynn Hastings, a souligné jeudi qu’«aucun endroit n’est sûr à Gaza», illustrant ainsi la gravité de la situation.
Des civils palestiniens vivant dans des zones de conflit partagent leur détresse. Jawaher al-Aqraa, une professeure d’anglais réfugiée chez son frère dans le camp de Deir el-Balah, au centre de la bande de Gaza, témoigne : «J’ai survécu à cinq guerres et à un million d’escalades. Mais avec cette guerre, j’ai l’impression de ne faire qu’attendre mon tour pour mourir.»
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La branche militaire du Hamas a affirmé jeudi que «près de cinquante» otages israéliens détenus dans la bande de Gaza auraient été tués par des frappes israéliennes depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Par ailleurs, l’armée israélienne a intensifié ses opérations en frappant le Liban en réponse à un tir de missile sol-air, suscitant des inquiétudes quant à un possible embrasement régional. Précédemment, elle avait annoncé avoir visé des infrastructures militaires en Syrie en réponse à des tirs en direction de son territoire.
La tension persiste également en Cisjordanie occupée, où plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé, contribuant à l’aggravation de la situation dans la région.
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