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Les États-Unis ont intensifié mardi leur appel à l’urgence et à la flexibilité pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza. Le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a exprimé un besoin pressant de conclure les négociations : «Des dizaines d’otages sont encore à Gaza, un accord doit les ramener chez eux sans plus attendre». Soulignant l’urgence partagée par les communautés israélienne et palestinienne, toutes deux touchées par les effets dévastateurs du conflit, il a affirmé que «le monde ne peut plus se permettre d’attendre».
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Cette déclaration survient après que l’armée israélienne a découvert les corps de six otages, tués à bout portant dans un tunnel de Gaza par le Hamas, selon les autorités israéliennes. Cette macabre découverte a mis une pression supplémentaire sur le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour qu’il négocie un accord, malgré sa ferme résistance aux pressions internationales et son engagement à maintenir l’offensive militaire. Parallèlement, des manifestations massives et une grève générale ont eu lieu à Tel-Aviv et à Jérusalem, les citoyens exigeant une action rapide pour la libération des otages restants. Le principal point de blocage reste le contrôle par Israël du corridor de Philadelphie, une zone stratégique le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte.
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