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Depuis le début de l’attaque d’Israël contre la bande de Gaza, il y a près de cinq mois, le ministère de la Santé a déclaré aujourd’hui que plus de 30.000 Palestiniens ont perdu la vie. Alors que les médiateurs tentent de négocier un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, les agences d’aide humanitaire mettent en garde contre une catastrophe humanitaire imminente, avec une famine qui menace le nord de Gaza.
Des milliers d’enfants sont morts «en raison de la malnutrition, de la déshydratation et de la famine généralisée» à l’hôpital Al-Shifa de Gaza, rapporte la même source. La tutelle exhorte ainsi les organisations internationales à prendre des mesures immédiates pour empêcher davantage de décès. La cheffe de l’administratrice de l’Agence américaine pour l’aide au développement (USAID), Samantha Power, a insisté sur la nécessité pour Israël d’ouvrir plus de points de passage. L’objectif étant de permettre le passage de plus d’aide humanitaire vers cette enclave de la mort.
Une autre nuit de flamme à Gaza
Le bilan global des victimes palestiniennes dans cette guerre s’est alourdi, ajoute le ministère gazaoui de la Santé, après la mort d’au moins 79 personnes au cours de la nuit dernière. Les médiateurs de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis négocient encore un cessez-le-feu de six semaines, le temps que les victimes puissent respirer malgré ce conflit, déclenché le 7 octobre 2023. Une attaque à laquelle Israël a promis de répondre en éliminant le mouvement palestinien du Hamas, quitte à détruire Gaza et à ne pas récupérer ses propres otages encore dans la ville.
Ces pourparlers, très houleux, envisagent une trêve du début à la fin du mois de Ramadan, qui commence le 10 ou le 11 mars selon le calendrier lunaire. Parmi les propositions discutées, la libération de certains otages israéliens détenus à Gaza en échange de plusieurs centaines de détenus palestiniens détenus par Israël.
Une torture tout aussi intense que lente
Cependant, même si un accord de cessez-le-feu est conclu, la situation humanitaire à Gaza reste précaire. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a, en effet, déploré qu’aucun groupe humanitaire n’ait pu livrer de l’aide au nord de Gaza depuis plus d’un mois. Pour cause : Israël bloque tous les points de passages. Les responsables israéliens ont nié ces allégations, affirmant que 50 camions d’aide sont entrés au cours des derniers jours.
Mais encore, les conditions de vie dans la bande de Gaza continuent de se détériorer. Des centaines de milliers de personnes déplacées et près de 1,5 million de personnes sont désormais entassées dans la ville de Rafah. Les manifestations contre la hausse des prix des produits de base témoignent de la frustration croissante des Gazaouis.
Par ailleurs, en dépit des efforts de médiation pour trouver une solution diplomatique, les autorités israéliennes ont menacé de lancer une offensive terrestre sur Rafah si un cessez-le-feu était conclu. L’État hébreu est même allé jusqu’à assurer que seule la continuité de cette «opération» pourrait aboutir à une «victoire totale» contre le Hamas. Préoccupée par ces dires, l’Égypte a averti qu’une attaque sur la ville surpeuplée n’aurait que des «répercussions catastrophiques».
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