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Une tragédie a frappé Gaza jeudi, provoquant un tollé international après des tirs israéliens sur des civils palestiniens et une bousculade lors d’une distribution d’aide alimentaire.
Selon des sources concordantes, des soldats israéliens ont tiré sur une foule affamée à Gaza, lors d’une distribution d’aide alimentaire, faisant 112 morts et 760 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas. Israël a confirmé des « tirs limités », évoquant également une bousculade.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Les États-Unis, fidèles alliés d’Israël, ont demandé des « réponses » du gouvernement israélien, appelant à une « enquête approfondie ». L’Italie, l’Espagne, et la France ont condamné les événements, réclamant un cessez-le-feu urgent. La Chine appelle également à un « cessez-le-feu » et à garantir l’entrée des aides humanitaires.
Lire aussi : Gaza : le seuil des 30.000 morts dépassé
L’Arabie saoudite et la Ligue arabe ont condamné les « actes barbares » d’Israël, tandis que le Qatar, acteur majeur dans la médiation, appelle à une « action internationale immédiate » pour mettre fin à l’agression israélienne.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence, Antonio Guterres plaidant pour une « enquête indépendante efficace ». La situation à Gaza demeure critique, avec des bombardements incessants et des combats entre Israël et le Hamas. Les pourparlers pour une trêve sont compliqués par cette tragédie, selon le président américain Joe Biden, qui estime qu’un accord de trêve est improbable avant le début du ramadan en mars.
Cinq mois après le début du conflit entre Israël et le Hamas, le bilan humain dépassant les 30.000 morts à Gaza. L’ONU souligne que 2,2 millions des 2,4 millions d’habitants de ce territoire sont menacés de famine.
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