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Ce vendredi, la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de stopper son offensive militaire à Rafah. Israël doit «arrêter immédiatement son offensive militaire, et toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah, qui serait susceptible d’infliger au groupe des Palestiniens de Gaza des conditions d’existence capables d’entraîner sa destruction physique ou partielle», a déclaré la plus haute juridiction de l’ONU.
Elle a aussi exigé d’Israël qu’elle maintienne le passage de Rafah ouvert pour permettre un accès «sans restriction» à l’aide humanitaire. La cour a également appelé à la libération immédiate des personnes prises en otages par le Hamas lors de son attaque du 7 octobre contre Israël. Les ordonnances de la Cour, qui tranche les différends entre États, sont juridiquement contraignantes, mais la CIJ ne dispose d’aucun moyen de les faire respecter.
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L’Etat hébreux a affirmé devant la cour qu’un cessez-le-feu imposé permettrait aux combattants du Hamas de se regrouper, rendant impossible la libération des otages pris lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.
Cette décision de la CIJ est intervenue quelques jours après une demande historique du procureur de la Cour pénale internationale (CPI). Karim Khan a demandé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ministre de la Défense et trois dirigeants du Hamas, pour des crimes présumés commis dans la bande de Gaza et en Israël.
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L’Afrique du Sud avait porté l’affaire devant la CIJ en décembre, affirmant que l’offensive israélienne à Gaza violait la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948. En janvier, la Cour a ordonné à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Devant l’évolution de la situation, Pretoria s’est de nouveau tournée à plusieurs reprises vers la CIJ, arguant que la situation humanitaire désastreuse à Gaza obligeait la cour à prendre de nouvelles mesures d’urgence. La semaine dernière, Pretoria a déclaré devant la CIJ que « le génocide » commis par Israël avait atteint un « niveau horrible », évoquant notamment des fosses communes, des actes de torture et un blocage de l’aide humanitaire.
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Il faudra des mois, voire des années, à la cour pour statuer sur l’affaire portée par Pretoria, qui accuse Israël de « génocide » à Gaza. Toutefois, elle peut entretemps ordonner des mesures urgentes. Israël a qualifié cette affaire de « complètement déconnectée »de la réalité et de « caricature »de la Convention des Nations unies sur le génocide, qu’il est accusé d’avoir violée.
« Qualifier quelque chose de génocide, encore et encore, n’en fait pas un génocide. Répéter un mensonge ne le rend pas vrai », a déclaré Gilad Noam, procureur général adjoint chargé des affaires internationales pour Israël.
Israël a également déclaré être « extrêmement conscient » des souffrances des civils dans la bande de Gaza et avoir déployé « des efforts considérables » pour accroître l’aide humanitaire.
Le président américain Joe Biden a déclaré cette semaine que « ce qui se passe n’est pas un génocide ».
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La guerre fait rage entre Israël et le Hamas depuis une attaque sans précédent lancée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste palestinien infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d’Israël, entraînant la mort de plus de 1 170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.
Sur les 252 personnes prises en otage le 7 octobre, 121 sont toujours retenues à Gaza, dont 37 mortes, selon l’armée. La vaste offensive lancée en riposte par Israël a ravagé la bande de Gaza, où au moins 35 800 personnes ont été tuées, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du territoire palestinien dirigé par le Hamas
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