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La bande de Gaza, déjà éprouvée par des années de conflit, fait face à une situation humanitaire alarmante exacerbée par les récents affrontements. Les hôpitaux de la région, en particulier l’Hôpital indonésien dans le nord de Gaza et l’Hôpital Al-Shifa de Gaza City, sont devenus des points focaux dans le conflit actuel. L’avancée des forces israéliennes autour de ces établissements médicaux a entraîné l’évacuation d’urgence de patients vulnérables, notamment de nouveaux-nés prématurés.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a évacué 31 nourrissons prématurés de l’Hôpital Al-Shifa, accompagnés par des membres du personnel médical et leurs familles. Par conséquent, ces évacuations, menées conjointement par l’OMS, le Croissant-Rouge palestinien et d’autres agences de l’ONU, se sont avérées nécessaires en raison de l’effondrement partiel des services médicaux, aggravé par des coupures de courant et une pénurie de carburant.
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Évacuations urgentes
Depuis le 11 novembre, 40 patients, y compris quatre bébés prématurés, ont succombé dans cet hôpital, victimes des pénuries de carburant et d’électricité. De plus, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l’organisation planifie d’autres missions pour évacuer d’urgence les patients et le personnel médical restants de l’Hôpital Al-Shifa. Par ailleurs, plus de 250 patients et 20 travailleurs de la santé nécessitent une évacuation, avec une priorité accordée aux patients en dialyse et à ceux souffrant de blessures à la colonne vertébrale.
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Réponse internationale et défis
Ainsi, l’OMS a qualifié l’Hôpital Al-Shifa de «zone de mort» après une visite le 18 novembre, suite à des attaques ciblées par les forces israéliennes le 15 novembre, alléguant qu’il servait de couverture pour un centre de commandement du Hamas. De ce fait, l’OMS appelle à un cessez-le-feu immédiat, à un accès humanitaire sans entrave et à l’arrêt des attaques contre les infrastructures de santé et autres infrastructures vitales.
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Bilan tragique
Après une attaque surprise menée par le Hamas le 7 octobre, entraînant la mort d’environ 1 200 personnes et la prise en otage de plus de 220 personnes dans des villes israéliennes du sud, Israël a lancé une campagne de bombardement en représailles contre ce qu’elle décrit comme des «cibles terroristes» dans la bande de Gaza. Le conflit a causé un bilan humain lourd à Gaza : au moins 12 500 palestiniens, dont au moins 5 000 enfants, ont été tués et plus de 32 000 autres blessés.
La priorité du gouvernement égyptien depuis le début du conflit a été la désescalade et la sécurisation d’un passage pour l’aide humanitaire à travers le passage de Rafah. Cependant, Israël a bombardé ce passage à plusieurs reprises, et peu de camions d’aide ont pu atteindre Gaza, une aide jugée insuffisante par les responsables de l’ONU dans des conditions humanitaires désastreuses.
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