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Le Maroc a consolidé sa stratégie d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié en diversifiant ses sources d’importation. La Russie figure parmi les principaux fournisseurs. Cette approche intervient dans un contexte où, malgré des découvertes de gisements gaziers sur son territoire, le Royaume reste largement dépendant des importations pour répondre à sa demande annuelle. Celle-ci est estimée à un milliard de mètres cubes, sa production nationale ne couvrant que 110 millions de mètres cubes.
Le processus achemine le gaz liquéfié vers l’Espagne où il est regazéifié avant de le transférer au Maroc via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME), autrefois utilisé pour exporter le gaz algérien. Suite à la rupture des accords avec l’Algérie, le Royaume a en effet dû repenser son circuit d’approvisionnement.
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Diversification et tensions régionales
Rabat, qui importe 90% de son gaz, a adopté une posture de diversification. Le pays s’est tourné vers le gaz liquéfié et a réorienté l’utilisation du gazoduc GME dans le sens inverse pour garantir ses besoins. Ceux-ci sont essentiels non seulement pour la consommation domestique, mais aussi pour l’industrie et la production d’électricité, notamment dans les centrales de Tahaddart et Aïn Béni Mathar.
Cette réorientation stratégique s’accompagne de tensions régionales, l’Algérie exerçant des pressions sur l’Espagne pour limiter la revente de son gaz transporté via le gazoduc Medgaz, de capacité plus réduite, qui relie directement l’Algérie à l’Espagne. Cependant, malgré ces pressions, l’Algérie demeure le principal fournisseur de gaz de l’Espagne, suivie de près par la Russie et le Nigeria.
Le rapprochement récent entre Rabat et Madrid a également joué un rôle important dans la mise en place de solutions alternatives, permettant une exploitation continue du GME. Ce qui démontre ainsi une adaptation intelligente du Royaume aux défis géopolitiques et énergétiques actuels.
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