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Dans une atmosphère tendue, la fusion annoncée de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a suscité de vives réactions de la part de l’Union marocaine du travail (UMT). Ce projet, qui vise à unifier la gestion de l’Assurance maladie obligatoire pour les secteurs public et privé, a été qualifié par l’UMT de précipité et unilatéral, ignorant les droits des affiliés de la CNOPS.
Dans son communiqué, l’UMT a accusé le gouvernement d’avoir procédé à la réforme sans une consultation suffisante des acteurs sociaux, allant à l’encontre de l’approche participative qu’il prétend suivre. Le syndicat dénonce une démarche téméraire qui marginalise les partenaires sociaux, notamment dans la préparation du projet de loi n°54-23 qui modifie la loi relative à l’assurance maladie obligatoire.
Le cœur de l’inquiétude syndicale réside dans les modifications proposées qui, selon l’UMT, menacent directement les droits de plus de 3,1 millions de bénéficiaires de la CNOPS. La réforme, perçue comme une tentative du gouvernement de se décharger de ses responsabilités sociales, risque de déstabiliser les conditions des employés des caisses concernées.
Face à ce qu’elle considère comme une atteinte aux acquis des travailleurs, l’UMT appelle à un retrait immédiat du projet de loi pour ouvrir des négociations sérieuses. Le syndicat ne cache pas sa disposition à lancer des actions de protestation pour défendre les droits des employés de la CNOPS, évoquant des manifestations si le gouvernement persiste dans son approche actuelle.
Lire aussi : Réforme sociale : la CNSS absorbe la CNOPS pour simplifier la gestion des assurances
La CDT appelle à une révision du projet
En parallèle, la Confédération Démocratique du Travail (CDT) exprime également des réserves, soulignant un déséquilibre flagrant dans la répartition des articles entre les secteurs et une dominance de mesures répressives. La CDT critique l’approche punitive du projet, appelant à une révision profonde pour assurer une régulation équitable du droit de grève.
La CDT appelle ses membres à une participation massive lors de la manifestation prévue le 21 septembre 2024 devant le Parlement. Cette mobilisation vise à protester contre les politiques économiques actuelles et à défendre la justice sociale et la dignité des travailleurs.
L’UMT et la CDT restent fermes dans leur engagement à lutter pour les droits des travailleurs, appelant à une législation qui respecte les principes de justice sociale et de dialogue constructif.
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