Fraises : et une seconde alerte pour l’hépatite A

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C’est en force que l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) et le ministère de l’Agriculture ont crié au scandale, en niant, dans un premier temps, la présence d’hépatite A dans les fraises marocaines, et pourtant…

Une nouvelle alerte publiée sur le portail de la Rapid Alert System for Food and Feed (RASFF), chargée du contrôle des aliments et des aliments pour animaux au niveau de l’Union européenne fait l’effet d’une bombe.

A nouveau, il a été détecté une présence d’hépatite A dans un lot de fraises en provenance du Maroc. Une alerte jugée de ‘’potentiellement dangereuse’’. À savoir qu’elle met en danger la santé du consommateur espagnol… et autres, s’il s’avère que les fraises locales sont contaminées.

La tutelle dans la tourmente

Alors que dans un premier temps, la tutelle a tenté de politiser l’affaire en insinuant qu’il ne s’agissait que de rumeurs, l’ONSSA a récemment annoncé avoir détecté le lot concerné par cette contamination, ainsi que le terrain agricole, à l’origine de cette contamination.

Toutefois, s’il ne s’agissait que d’un seul lot, rien n’explique cette nouvelle découverte, à laquelle la tutelle n’a pas encore répondu.

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Qu’est-ce que l’hépatite A

Parlons peu, parlons bien. L’hépatite A n’est pas aussi dangereuse que son nom l’indique. Il s’agit de l’hépatite la plus virale au monde, avec des risques de transmission variables, en fonction de l’état sanitaire du pays.

Il faut à l’hépatite A une moyenne de 15 à 30 jours d’incubation, avant de lancer les premiers signaux d’alerte : fièvre, fatigue, nausées, douleurs abdominales, parfois suivis d’une jaunisse. «80 % des enfants de moins de 3 ans et plus de 60 % des enfants de moins de 5 ans n’auraient aucune manifestation clinique», détaille le ministère français de la Santé.

Seules les formes graves peuvent nécessiter une hospitalisation. En-dehors de cela, les symptômes disparaissent entre quelques jours et quelques semaines, selon les cas.