Formation professionnelle : ouverture de trois nouvelles CMC à la prochaine rentrée

Temps de lecture : 2 minutes

Trois nouvelles Cités des métiers et des compétences (CMC) ouvriront leurs portes dès la rentrée universitaire 2023-2024, pour s’ajouter aux quatre autres cités implantées dans le Royaume. C’est ce qu’a annoncé, lundi 3 juillet à la Chambre des représentants, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.

Interpellé sur « le bilan du chantier de création des CMC », lors de la séance des questions orales, le ministre a souligné que le programme de mise en œuvre de ces établissements «progresse de façon très positive». Il a rappelé que quatre cités ont été inaugurées à Agadir, Nador, Laâyoune et Rabat, avec des capacités d’accueil respectives de 3.240, 2.920, 2.040 et 4.400 places pédagogiques.

Difficultés de réalisation de quatre autres cités

En outre, le chef du département a indiqué que quatre autres cités connaissent des difficultés de réalisation liées notamment à la flambée des prix des matériaux de construction. Cela a entraîné l’incapacité des entreprises en charge des travaux de construction d’honorer leurs engagements. En conséquence, un budget supplémentaire a été alloué et les appels d’offre ont été relancés, a relevé le ministre.

La création des CMC vise à développer une nouvelle génération d’établissements de formation professionnelle qui se distinguent des établissements traditionnels en offrant des espaces d’orientation et des plateformes pluridisciplinaires dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme et des services sociaux. Le but est d’aider les bénéficiaires à s’intégrer dans le marché du travail.

Concernant le taux d’insertion des diplômés des formations professionnelles sur le marché du travail, il est le plus élevé par rapport au reste des cycles de formation, avec un taux de 69,8%, a précisé le responsable. Il a appelé à améliorer ce chiffre en révisant les formations existantes, en créant de nouveaux établissements de formation professionnelle et en impliquant le secteur privé dans leur gestion. Il a également souligné l’importance croissante des « soft skills » et des langues dans le marché du travail.

Sekkouri a aussi mentionné la création de 335 nouvelles filières de formation, dont 176 dans les CMC.