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Malgré des exonérations fiscales sur les importations de viande rouge, les consommateurs marocains continuent de subir des prix élevés. La Fédération nationale de protection du consommateur (FNAC) déplore l’impact limité de cette stratégie qui n’a couvert que 11% des besoins annuels du pays, estimés à 784.000 tonnes. Ce manque de résultats se traduit par des tarifs stables oscillant entre 100 et 110 dirhams le kilo.
La qualité des viandes importées inquiète également. Des anomalies dans l’emballage, comme l’absence d’indications claires sur l’origine ou l’état des produits, renforcent les craintes. La FNAC alerte sur les risques sanitaires liés à une mauvaise traçabilité et à une chaîne logistique déficiente, où la continuité de la chaîne du froid n’est pas toujours respectée.
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Pour Ouadie Madih, président de la FNAC, cette stratégie d’importation est insuffisante : «Si les prix ne baissent pas, l’opération est un échec». La fédération appelle à réorganiser le secteur de l’élevage, à renforcer les contrôles de qualité et à limiter l’accès des animaux importés aux marchés locaux. Des propositions comme le plafonnement des prix ou le soutien direct au cheptel national sont également mises en avant pour répondre à cette crise.
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