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Selon un rapport de Fitch Ratings, les banques marocaines ont affiché une solide reprise de leur rentabilité au premier semestre 2023. Celles-ci ont atteint des bénéfices nets record soutenus par des marges opérationnelles favorables. Bien que des charges de dépréciation élevées aient tempéré l’amélioration, la tendance positive devrait se maintenir. Cette progression intervient en raison des taux d’intérêt plus élevés et de la croissance des prêts. Les sept plus grandes banques ont enregistré une augmentation de 28% de leur bénéfice net agrégé. Elle a été stimulée par des revenus plus élevés, notamment une hausse de 7% du produit net bancaire. Ainsi, la résilience face aux défis économiques découle d’une solide assise de financement. Elle est principalement alimentée par des dépôts de comptes courants et d’épargne à faible coût.
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Quid des ratios coûts/revenus ?
Cependant, la réévaluation des actifs est plus lente en raison de maturités relativement longues. Et ce, bien que des mesures pour réduire les coûts aient contribué à améliorer les ratios coûts/revenus. Les charges de dépréciation ont pour leur part augmenté à cause du risque lié à la qualité des actifs, résultant de l’inflation, de la hausse des taux d’intérêt et de la croissance modeste du PIB. Malgré cela, les ratios des prêts sont restés stables. Le ratio des charges de dépréciation par rapport au bénéfice opérationnel préalable à la dépréciation s’est amélioré.
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Les banques marocaines à l’étranger sous pression
Par ailleurs, Fitch a récemment abaissé la note de certains pays où opèrent les banques marocaines, impactant la perception des risques. La normalisation des charges de dépréciation prendra probablement plus de temps compte tenu des incertitudes économiques mondiales accrues. Bien que la croissance du PIB réel au Maroc soit prévue, des pressions sur la solvabilité des emprunteurs subsisteront. Pour cause : une inflation et des taux d’intérêt élevés. Malgré ces défis, le ratio moyen de rentabilité des fonds propres a augmenté, atteignant 10,8% au premier semestre 2023, avec une amélioration attendue en 2024.
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