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Les politiques macroéconomiques du Royaume sont solides, c’est ce qui ressort de la notation de Fitch Ratings qui a maintenu la note du Maroc à «BB+». Cette performance est due au soutien important des créanciers internationaux et à la possession de réserves de liquidités robustes.
Cependant, le Maroc reste confronté à des défis cruciaux tels qu’une dette publique élevée et la vulnérabilité de l’économie face aux conditions climatiques. La croissance économique du Maroc a atteint 3,4% en 2023, et devrait ralentir à 3% en 2024, dû à la baisse de la production agricole en conséquence du manque de précipitations.
Le cabinet de notation prévoit une reprise progressive de la croissance à une moyenne de 3,5% sur 2025-2026, soutenue par des mesures de consolidation budgétaire associées à une diminution des subventions. Les dépenses sociales devraient continuer à impacter négativement les finances publiques.
La conjoncture mondiale défavorable n’impacte pas nécessairement les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc. Car l’économie nationale est stimulée par l’augmentation des investissements dans le secteur automobile.
Les réserves de changes au Maroc ont été évaluées, en août 2024, à 37,3 milliards de dollars. Elles continueront à jouer un rôle significatif dans la stabilité économique du pays, renforcées par une ligne de crédit flexible de 5 milliards de dollars accordée par le FMI.
Ainsi, malgré une relative stabilité politique du Royaume, le pays reste confronté à des problèmes de gouvernance et de tensions sociales, à cause du chômage important des jeunes urbains.
Structure de l’économie nationale
La performance économique non agricole du Maroc, notamment dans les secteurs clés comme l’automobile, l’aéronautique, le tourisme et les phosphates, constitue un levier crucial pour stimuler la croissance du pays. Et que le Royaume accorde une importance significative à l’augmentation des investissements privés, qu’ils soient nationaux ou étrangers, notamment via des partenariats public-privé (PPP), afin de renforcer sa dynamique économique et réduire sa dépendance des aléas climatiques.
Fitch prédit un déficit budgétaire de 4,1% du PIB en 2024, avec une baisse progressive à 3,6% sur la période 2025-2026, soutenue par une réduction des subventions et une augmentation des revenus issus de financements innovants.
Par rapport à la dette publique, Fitch s’attend à ce qu’elle atteigne 70% du PIB en 2024, le niveau resterait stable au cours des années suivantes. Malgré un ratio supérieur à la moyenne des pays notés «BB», le risque de refinancement demeure contenu grâce à une structure de dette majoritairement à taux fixe et libellée en dirhams.
Par ailleurs, Fitch anticipe une légère augmentation du déficit du compte courant, atteignant 1,2% du PIB en 2024, puis se stabilisant à une moyenne de 1,5% sur la période 2025-2026. Cette évolution serait soutenue par la solide performance du secteur des services, notamment le tourisme, ainsi que par des transferts de fonds stables.
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