Un défilé de la CDT à l'occasion de la fête du Travail © DR
Alors que les célébrations de la fête du travail s’étaient déroulées a minima ces dernières années en raison des mesures préventives appliquées pour faire face à la pandémie de la Covid-19, les syndicats pourront retrouver, le 1er mai prochain, leurs places dans les rues des villes du Royaume pour leurs meetings et marches habituelles afin de diffuser leurs messages et leurs revendications.
De nombreux rassemblements auront ainsi lieu portant sur l’exigence du respect de l’accord signé en avril 2022. La journée s’annonce agitée par la contestation, dans un contexte difficile marqué par une hausse des prix et une baisse du pouvoir d’achat ainsi qu’une situation sociale très tendue.
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L’augmentation des salaires au cœur des revendications
Hausse des prix et perte de pouvoir d’achat s’invitent donc cette année à la traditionnelle manifestation du 1ᵉʳ mai. Une journée qui intervient quelques jours seulement après le lancement de la session d’avril du dialogue social. Lors des réunions avec Aziz Akhannouch, les syndicats ont exprimé leur mécontentement à l’encontre de son gouvernement, l’appelant à tenir ses engagements, comme convenu dans l’accord d’avril 2022.
Après avoir multiplié les appels à la grève ces derniers mois, les syndicats préparent la suite de la contestation sur plusieurs questions, dont celles de l’augmentation des salaires et de la réduction des impôts. Et pour mettre plus de pression, quoi de mieux que cette journée spéciale pour renouveler cet appel et pousser l’exécutif à répondre aux revendications de la classe ouvrière.
Sur la question des salaires, qui restent inférieures au rythme de la hausse des prix, les syndicats réclament en effet des actions concrètes et non pas un saupoudrage de mesurettes cache misère. D’ailleurs, le secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharik, ne cesse de rappeler l’impact des hausses des prix généralisées sur le pouvoir d’achat des familles marocaines. Le syndicaliste estime que l’augmentation des salaires compensera les pertes subies par les salariés à la suite de l’inflation.
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En outre, la doyenne des centrales syndicales réclame la suppression progressive de la TVA sur les produits de première nécessité et la réduction de la TIC et demande à ouvrir des négociations sectorielles dans les différents départements du gouvernement.
Pour sa part, l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a, lui aussi, invité le gouvernement à activer les dialogues sectoriels. Dans un communiqué, le syndicat estime que leur suspension « a conduit à une escalade de la manifestation ». Il a d’ailleurs appelé les différents secteurs concernés à prendre leurs responsabilités « pour assurer la pérennité de la paix sociale ». D’autres revendications s’ajoutent au menu comme l’accélération de la mise en place de systèmes de base justes, équitables et inclusifs dans les établissements publics.
À ces enjeux s’ajoutent d’autres préoccupations essentielles. On cite les dossiers épineux de la réforme du droit de grève et celle des retraites. Deux sujets de discorde entre les syndicats et l’exécutif. Tout l’enjeu sera d’assurer un regain de participation dans les différents cortèges. Comme tous les ans, les organisations syndicales pourraient profiter du caractère férié du 1er mai pour une mobilisation exceptionnelle et populaire.
Les conclusions du round d’avril présentées le 30 avril
Le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, présentera, le 30 avril prochain, les conclusions du dernier round du dialogue social, dit round d’avril. L’information a été donnée ce jeudi par le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas lors du point de presse habituel à l’issue du Conseil de gouvernement de ce 27 avril.
Interrogé à cette occasion pour savoir si une revalorisation des salaires est prévue pour compenser le taux d’inflation historique, Baïtas ne n’est pas clairement exprimée, laissant entendre que mis à part la hausse du SMIG de 5% décidée l’an dernier, le gouvernement ne prévoit pas une autre augmentation de salaires à l’occasion du 1ᵉʳ mai.
Néanmoins, le ministre a tenu à réitérer l’engagement de l’exécutif à répondre, dans la mesure du possible, aux attentes exprimées par les centrales syndicales qui tiennent pratiquement le même langage.
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