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Festival des musiques sacrées du monde : le groupe Constantinople fait escale à Fès

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Jardin de Jnan Sbil a été, mardi soir, le théâtre d’une expérience musicale inouïe basée sur l’improvisation. Assis sur des chaises, à même le sol ou couchés sur des moquettes, les spectateurs se sont mis à leur aise pour se laisser guider par le rythme endiablé du groupe canadien Constantinople.

Venu se produire pour la première fois au Festival des musiques sacrées du monde, le groupe n’est pas passé inaperçu. Sous l’impulsion de Kiya Tabassien, artiste iranien, vivant au Canada et membre fondateur du groupe, accompagnés de ses deux acolytes dans la traversée, notamment Patrick Graham, percussionniste et Abdoulaye Cissokho, joueur de Kora.

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Durant la traversée, le groupe a fait voyager le public en Iran plus précisément dans la ville de Chiraz pour rendre hommage au poète et soufi, Hafez qui a vécu au Moyen-Âge. Constantinople a revisité l’un de ses plus célèbres poèmes de ce dernier, intitulé la « Gazelle », dans lequel, le poète chante sa bien-aimée.

Kiya Tabassien explique que le spectacle qui a été présenté au public, est basé à la fois sur la spiritualité, le physique et la métaphysique, à travers les rencontres culturelles et musicales des membres du groupe venus de divers horizons. Le fondateur du groupe a souligné qu’à travers son existence, il s’est rendu compte que tous les Hommes parlent de la même chose. En ajoutant que les paroles, les musiques, les sons et les idées doivent être complémentaires pour tracer un chemin comme ils essayent de le faire dans leurs productions artistiques.

Tout en prônant l’universalité, le groupe Constantinople veut guider son public à travers « une musique qui apaise les esprits et qui fait du bien aux gens ».

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Toujours dans le même sens, le griot (dépositaire de la culture orale, ndlr), Abdoulaye Cissokho, a rappelé à l’assistance à travers une chanson intitulé « le départ » que le doute est permis dans l’existence humaine surtout quand on perd un être cher. Mais cela ne doit pas nous abattre parce que l’Homme a un devoir de transmission de l’héritage reçu des anciens aux jeunes. Ces paroles du Sénégalais ont été vivement appréciées par le public qui l’a accueilli avec des applaudissements.

Pour cette première participation au festival des musiques sacrées du monde, les spectateurs ont fait un rappel à la fin du concert tellement ils en voulaient encore puisqu’ils n’ont pas senti le temps passé lors de la traversée. Les membres du groupe ont exprimé leur satisfaction de jouer dans ce festival qui a une renommée internationale et devant un public magnifique dans un pays comme le Maroc, réputé pour sa spiritualité.

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