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![Sefrou](https://files.lebrief.ma/uploads/2024/06/07165749/festival-cerises-sefrou-900x539.jpg)
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La 100ᵉ édition du Festival des cerises de Sefrou, inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO depuis 2012, a débuté jeudi soir sous le patronage royal. L’ouverture a été marquée par un espace d’exposition comprenant un Salon régional de l’édition et du livre, un Salon de la production et de la transformation des cerises, et un Salon de l’économie sociale et solidaire.
Sur la Place de Bab Al Maqam, Bouchra Abejja, originaire de Sefrou et de Tahla, a été couronnée Miss Cerisette de cette édition. Ghita Berji, de Fès, et Zinab Aouine, d’Imouzzer Kandar, ont été respectivement élues première et deuxième dauphines, lors d’une cérémonie animée par la troupe musicale de la Marine royale et un spectacle de drones.
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Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a fait lire une allocution par Samira El Malizi, secrétaire générale du ministère. Il a souligné l’importance de l’étreinte mutuelle entre la nature et l’homme, essentielle à la continuité du festival. Il a salué le soutien du Roi et la richesse du patrimoine culturel marocain.
Un festival historique
Bensaid a rappelé le rôle historique des cerises dans le rayonnement culturel, économique et diplomatique du Maroc, indiquant que le festival favorise un développement basé sur les activités locales. Rachid Ahmed Charif, président du Conseil communal de Sefrou, a souligné que le classement du festival par l’UNESCO a dynamisé le secteur touristique de la ville, riche en histoire et patrimoine.
Bouchra Abejja, fière d’être couronnée Miss Cerisette, espère réaliser son projet de créer un musée pour valoriser le patrimoine de Sefrou. Créé en 1920 sous le Protectorat français, le festival témoigne des valeurs de tolérance et de vivre-ensemble de Sefrou, où les trois religions monothéistes coexistaient harmonieusement.
Les festivités se poursuivent plusieurs jours, impliquant pleinement les habitants de Sefrou et offrant une opportunité de dynamiser l’économie locale liée au patrimoine immatériel et culturel de la région, riche en artisanat et produits locaux.
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