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Un journaliste algérien, de l’hebdomadaire Jeune Afrique, a récemment été confronté à une situation délicate. Ça s’est passé au niveau de l’aéroport d’Alger, où Farid Alilat a dû répondre à de nombreuses questions concernant son travail, ses écrits et sa ligne éditoriale, durant onze heures.
Suite à quoi, il a été expulsé vers Paris, ne pouvant aller plus loin sur le territoire algérien. Un pays, qu’il visite, pourtant, très souvent, depuis qu’il s’est établi en France, en 2004.
Dans une publication sur sa page Facebook, Alilat a détaillé les événements, soulignant qu’auparavant, il avait voyagé en Algérie à plusieurs reprises sans rencontrer de problèmes. Cependant, cette fois-ci, il a été interrogé sur ses articles, la ligne éditoriale de son journal, et même sur les opposants algériens à l’étranger. Ses appareils électroniques ont été fouillés, ajoutant à l’atmosphère de suspicion.
«Moi, Farid Alilat, journaliste à Jeune Afrique, et citoyen algérien, j’ai été expulsé samedi 13 avril 2024 de l’aéroport international d’Alger après avoir passé plus de 11 heures dans les locaux de PAF et de la police judiciaire (PJ) de cet aéroport. Vendredi 12 avril, je me présente vers 18h30 au guichet de la PAF. Après une première vérification de mon identité, l’agent de service appelle son supérieur. Celui-ci prend mon passeport et donne des coups de fil. Au bout de cinq minutes, il me demande de le suivre avec mes bagages vers l’entrée des locaux de la PJ. Là, un autre officier prend les choses en main. Je demande ce qui se passe, on me dit qu’ils vont procéder à des vérifications d’usage. Sur ce, on me dirige vers une salle d’attente où se trouvent déjà des ressortissants chinois et subsahariens», peut-on lire sur sa page Facebook.
Alilat dans le viseur algérien
Les autorités algériennes n’ont pas commenté cet incident, laissant place à des spéculations et à des préoccupations concernant la liberté d’expression dans le pays. Reporters sans frontières a rapidement condamné l’expulsion de Alilat, la qualifiant d’une «entrave inacceptable à la liberté de la presse».
Il est important de noter que le magazine Jeune Afrique est souvent critiqué par les médias officiels algériens, qui l’accusent de partialité en faveur du Maroc, ce qui pourrait expliquer en partie le traitement réservé à Alilat. Cette confrontation souligne les tensions entre les deux pays et les enjeux liés à la couverture médiatique dans la région.
Déjà, en 2005, Farid Alilat, alors ancien directeur de la rédaction du quotidien Liberté, avait été condamné, le 24 mai, à une année de prison ferme pour ‘’offenses au chef d’Etat’’, sous Bouteflika. Il devait aussi payer une amende de 100.000 dinars algériens, soit environ 7.500 dirhams.
Abla Cherif, Hassane Zerrouky, Youssef Rezzoug, Yasmine Ferroukhi, Mohammed Benchicou, et tant d’autres journalistes, ont aussi payé de leur liberté leur combat pour une presse libre en Algérie. A cette époque d’ailleurs, à la veille d’un possible 5ème mandat de Bouteflika, chanteurs, acteurs, journalistes… s’étaient rassemblés pour faire entendre leur voix.
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